VŒUX 2024
Penninghen et Gilles Poplin, son directeur, sont heureux de vous présenter tous leurs vœux et vous souhaitent une année 2024 créative, audacieuse et inspirée !
Penninghen et Gilles Poplin, son directeur, sont heureux de vous présenter tous leurs vœux et vous souhaitent une année 2024 créative, audacieuse et inspirée !
Poursuivre ses études après un bac +3 en marketing permet d'accéder à des postes à responsabilités dans la communication, la stratégie de marque, la publicité, etc. au sein de secteurs variés tels que le luxe, la mode, le design, l’édition…
L’entrée sur le marché du travail est possible directement après un bac +3 en marketing. Le bachelor et la licence en marketing permettent une intégration rapide dans la vie active. Ces diplômes préparent, entre autres, aux postes d’assistant marketing, de chargé d’affaires, de responsable des ventes, etc. Sur ce type de fonctions, les jeunes diplômés participent à la mise en œuvre de stratégies et de déploiement de plans marketing.
Après avoir validé trois années d’études supérieures, il est possible d’intégrer un master universitaire ou un mastère au sein d’une école supérieure privée afin d’approfondir ses connaissances et de se construire un profil plus spécialisé. Parmi les voies qui s’ouvrent aux diplômés d’un premier cycle en marketing, celle d’une formation supérieure en communication est en effet complémentaire des savoirs acquis pendant son bac +3. Cette formation prépare à assumer des responsabilités liées à la définition et création d’une stratégie de marque et de communication. Elle permet aussi d’accéder à des postes d’encadrement dès la fin du parcours d’études. En 2022, lors d’un sondage réalisé auprès de professionnels de la communication sur leur processus de recrutement, ces derniers indiquent que 43% des jeunes diplômés recrutés étaient titulaires d’un bac+5*.
Depuis plus de 50 ans, Penninghen forme ses étudiants aux métiers des arts appliqués.Architecture Intérieure, Communication et Direction Artistique, l’école propose un enseignement pluridisciplinaire centré sur la création.
Le Mastère Communication de Penninghen repose sur une pédagogie globale visant à développer l’expertise technique des futurs professionnels de la communication, de même que leur sensibilité et leurs capacités créatives.
Pour former aux enjeux stratégiques et créatifs de leurs métiers, les enseignements sont axés sur leur capacité à :
Designers, directeurs artistiques, directeurs de la communication, planneurs stratégiques, directeurs de création, journalistes, réalisateurs, scénaristes… forte d’un corps professoral composé de plus de 130 professionnels experts dans leur domaine et tous en activité, Penninghen s’attache à délivrer à ses étudiants un diplôme professionnalisant.
Seul Mastère Communication de France dispensé dans une école d'art, le Mastère de Penninghen permet aux étudiants titulaires d’un bac +3 d'enrichir leur profil, leurs compétences techniques et artistiques. Il est particulièrement adapté aux diplômés d’un bachelor ou d’une licence en marketing.
Il permet de développer sa sensibilité créative, de découvrir les métiers et les champs de la création grâce à des enseignements alliant théorie et pratique, des stages en entreprises, des conférences et des workshops avec des marques prestigieuses (L'Oréal, Nuxe, Comité Colbert, Chaumet…).
À travers une approche hybride, Penninghen forme de futurs professionnels, stratèges créatifs, aussi bien capables de développer une stratégie de marque et de communication que de manager les projets et équipes artistiques et créatifs.
Les enseignements du Mastère mettent l’accent sur des cours de communication corporate et business, de prises de parole, d’expression écrite, de stratégie éditoriale, mais également de dessin, croquis et sketching. Les étudiants y trouvent des savoirs propices pour enrichir leur profil et devenir des professionnels à même d’imaginer et conduire des stratégies de communication innovantes au service de l’identité d’une marque, d’une entreprise, d’un produit ou d’une institution.
L’interdisciplinarité, moteur de la création, est au cœur des enseignements de l’école. Elle se vit pleinement lors du cours-concept de Brand Curation axé sur la thématique « le patrimoine, outil de la modernité ». Commun à l’ensemble des étudiants de 5e année des trois formations de Penninghen, sur une période de 18 semaines, ils se réunissent en équipes mixtes et s’immergent dans un univers de marque. Ils s'en approprient ses codes et ses valeurs. Ils entament une réflexion, autour d’un patrimoine donné, visant à proposer leur propre vision de la marque en concevant une exposition événement.
Véritable synthèse de la méthode Penninghen, le cours de Brand Curation vise à former des experts de la création capables de développer une approche à 360 et d’apporter une réponse singulière, originale et contemporaine à une problématique.
Enfin, une période de professionnalisation de 8 mois permet aux étudiants de mettre en pratique leurs connaissances, de commencer à constituer leur réseau professionnel et de définir avec plus de précision leur projet professionnel.
Le marketing constitue un secteur dynamique et attractif où coexistent et collaborent de nombreux métiers. Les chiffres de recrutement montrent que le secteur est à la recherche d’un nombre croissant de nouveaux diplômés avec une augmentation de 16% du nombre d’annonces d’emploi en 2022.
Les métiers les plus recherchés étant, entre autres :
Dans cet univers, les débouchés sont multiples pour les diplômés titulaires d’un Mastère Communication. Selon leurs aspirations et les opportunités, ils intègrent le marché du travail comme :
À leur sortie de l’école, les diplômés peuvent intégrer des départements communication et marketing d’entreprises, à des postes où ils sont appelés à assumer des missions de gestion d’équipes dans la mise en œuvre et la conduite de projets de communication stratégique. Comme directeur marketing, ils vont se focaliser sur la stratégie de commercialisation d’un service ou d’un produit. Au poste directeur de marque, ils sont chargés de valoriser l’image et la notoriété de cette dernière.
En résumé, plusieurs options s’offrent aux étudiants après un bachelor ou une licence en marketing. Ils peuvent intégrer directement le monde du travail. Ils peuvent aussi choisir de poursuivre leurs études en suivant une formation en Communication au sein d’une école d’art et de création telle que Penninghen.
Qu’entend-on par arts appliqués ? Définition, métiers et formation : quelles sont les clés pour mieux appréhender cet univers créatif ?
Initialement dédiés aux industries manufacturières, puis à l’artisanat d’art, les arts appliqués ont vu leur champ d’application s’élargir au gré des évolutions sociétales et des avancées technologiques. Aujourd’hui, ils sont une part essentielle de la création et du design. Pluridisciplinaires, ils se situent à la croisée des sciences, des humanités, du patrimoine vivant, de l’artisanat d’art et de l’art. Liés à la création et la production artistique, les arts appliqués se distinguent de l’art par leur finalité : ils interviennent toujours en réponse à une commande ou à un projet à visée commerciale, préalablement défini entre un créateur et un client. Design d’objet, conception automobile, livret publicitaire : les créations issues des arts appliqués sont destinées à être commercialisées dans un domaine d’activité précis. L’œuvre d’un artiste quant à elle, découle directement de son inspiration. Fruit de son talent et de son imagination, elle a pour finalité le partage au public, l’exposition en musée ou en galerie et, éventuellement, l’acquisition.
Plusieurs voies sont possibles pour accéder aux métiers de la création et des arts appliqués.
Parmi les différents cursus possibles, certains élèves choisissent de se préparer dès le lycée en suivant l’option Art, de passer par une classe préparatoire aux concours des grandes écoles d’art ou encore de faire un BTS en arts appliqués. D’autres étudiants choisissent d'intégrer directement une école et de création.
Penninghenforme aux métiers des arts appliqués et plus particulièrement de l’Architecture Intérieure, de la Communication et de la Direction Artistique. Grâce à sa pédagogie éprouvée depuis plus de 50 ans, l’école accompagne les étudiants avec des enseignements portant sur l’acquisition de compétences professionnelles, et le développement d’une vision artistique.
La première année, année préparatoire en appliqués, constitue une année de découverte et d’initiation à l’art appliqué dans toutes ses dimensions. Elle offre la possibilité de vérifier son appétence pour une formation dans ce domaine et son choix d’orientation.
À l’issue de cette année préparatoire, les 180 premiers étudiants d’un classement reposant sur le contrôle continu poursuivent dans la filière de leur choix :
● Architecture Intérieure,
● Communication,
● Direction Artistique.
La formation Architecture Intérieure, la formation Communication et la formation Direction Artistique s'articulent autour d'une pédagogie pluridisciplinaire pour donner aux étudiants une expertise empirique, technique et stratégique leur permettant d'évoluer et de faire carrière dans l'univers des arts appliqués.
Designers, directeurs de la communication, architectes, planneurs stratégiques, directeurs de création, journalistes, scénaristes… regroupant un corps professoral de plus de 130 professionnels experts et tous en activité, Penninghen délivre aux étudiants un diplôme professionnalisant.
Prépa en art, BTS, DN MADE, Bachelor, Master : quelles sont les formations supérieures accessibles après le bac dans le domaine artistique ?
Différentes formations artistiques sont accessibles après le lycée pour les bacheliers désireux de poursuivre leurs études et d'entamer une carrière dans le domaine des arts. Un large éventail, qu'il est important d'étudier avec attention afin de réussir son choix d'orientation.
En France, les études d’art peuvent se faire au sein d’une école supérieure d’art. Via leurs enseignements théoriques et pratiques, ces établissements forment et accompagnent les étudiants dans le développement de leur pratique artistique et l’acquisition d’une solide culture des arts. Dans les écoles relevant plus particulièrement du ministère de la Culture, les étudiants valident en trois ans un diplôme national d’art (DNA), puis un diplôme national supérieur d’expression artistique (DNSEP) de niveau Bac+5. Certaines écoles proposent une préparation au doctorat en arts plastiques (Bac+8). Dans le cadre universitaire, le cursus en arts est organisé conformément au dispositif des grades Licence, Master et Doctorat (LMD). Principalement théoriques, les enseignements dispensés permettent de se forger un socle de connaissances et d’acquérir des outils d’analyse et de réflexion sur l’art. Il est important de distinguer arts et arts appliqués. Dans le domaine des arts, la production dépend de l’inspiration d’un artiste qui travaille en vue de partager, exposer et, éventuellement, vendre le fruit de sa création. Le professionnel des arts appliqués intervient pour répondre à une commande (soumise par un client au travers d'un brief ou d'un cahier des charges).
Qu’elles soient publiques ou privées, les écoles d’arts appliqués proposent des cursus en deux, trois ou cinq ans. Leurs formations sont centrées sur la création et offrent différentes spécialisations dans le domaine des arts appliqués : architecture intérieure, communication, mais aussi graphisme, design, direction artistique.
Basée au cœur de Paris, Penninghen fait office de référence depuis 1968 dans les écoles d'arts appliqués. Elle dispense trois formations : une formation Architecture Intérieure, une formation Communicationet une formation Direction Artistique.
La première année de Penninghen est fondamentale. Pluridisciplinaire, cette année préparatoire en arts appliqués est axée sur une approche générique de la création. Méthodes, langages et techniques, les enseignements permettent de se familiariser avec les différents savoirs transmis par l'école, d'acquérir les fondamentaux des arts appliqués et de confirmer son goût pour les études créatives.
Les 26 heures de cours hebdomadaires sont réparties entre 8 enseignements :
Passée l’étape du bachelor ou de la licence, quelles sont les formations possibles pour poursuivre ses études et bâtir une future carrière dans le domaine de la communication ?
Étudier la communication au sein du Mastère Communication de Penninghen, c’est faire le choix d’un établissement de référence pour poursuivre son cursus. C’est accéder à une formation pensée et dispensée par une école d’art et de création dont l’expertise repose sur plus de 50 ans d’expérience.
Le Mastère Communication de Penninghen est le seul Mastère Communication de France à être dispensé au sein d’une école d’art et de création. Cette formation à l’approche hybride intègre des cours de communication business et corporate, de stratégie créative et éditoriale, qui sont complétés par des enseignements en dessin, croquis et sketching. Les étudiants s’initient à la stratégie, mais aussi à la création. Ils se forgent un profil leur permettant d’appréhender dans leur globalité les métiers de la communication, de la stratégie de marque, du marketing et de la publicité. Compléter sa formation par deux années au sein du Mastère Communication de Penninghen permet de développer sa sensibilité créative et son esprit d'équipe.
À titre d’exemple, le cours de Brand Curation, organisé en 5e année et conduit avec les étudiants des autres formations de l’école, initie les étudiants du Mastère Communication au management d’équipes créatives. Sur une période de 18 semaines, les étudiants, réunis en équipes mixtes, s’immergent dans un univers de marque, pour s'en approprier ses codes et ses valeurs. Autour d’un patrimoine donné, ils entament une réflexion visant à proposer leur propre vision de la marque en concevant une exposition événement. Véritable synthèse de la méthode Penninghen, Brand curation vise à former des experts de la communication créative capables de développer une approche à 360 et d’apporter une réponse singulière, originale et contemporaine à un sujet donné.
Intégrer le Mastère Communication après un bac +3 ancre les étudiants dans une formation proche de la réalité du monde du travail, comprenant enseignements théoriques, stages et workshops.
Plus qu’un diplôme, le Mastère Communication de Penninghen est une formation professionnalisante dispensée par des enseignants, professionnels en activité. Fondateurs de studios créatifs, d’agences de communication, directeurs de création et d’image, illustrateurs, éditeurs, ou encore photographes, ce sont tous des experts reconnus dans leur domaine. Rejoindre Penninghen, c’est également accéder à un solide réseau constitué d'entreprises qui renouvellent régulièrement leur confiance en Penninghen et plus de 3700 diplômés.
En complément des enseignements théoriques, les étudiants effectuent une période de stage de 8 mois et leur 5e année est ponctuée de temps forts et de moments d’échanges uniques lors de conférences et workshops organisés avec des professionnels et des marques prestigieuses. Au cours du troisième trimestre de 5e année, les étudiants réalisent avec l'aide et l'accompagnement d’un directeur de diplôme (enseignant à Penninghen), un projet de fin d’études.
Dernier projet académique et premier projet professionnel, le diplôme doit démontrer toute la capacité créative et stratégique d'un étudiant en Mastère Communication à définir et piloter une stratégie de marque et de communication. Il permet à l'étudiant de s'émanciper créativement et de se positionner professionnellement. Les étudiants doivent scénographier leur projet sous la forme d'un stand qu'ils présentent à un jury de professionnels venus les évaluer et qu'ils exposent ensuite dans le cadre d'une exposition publique où se retrouvent professionnels, membres de la communauté Penninghen, passionnés et curieux.
Dans les six mois suivant leur sortie de l’école, 97% des diplômés du Mastère Communication de Penninghen exercent des fonctions correspondant à leur formation. Ils intègrent le plus souvent le département communication d’une entreprise, une agence de communication ou un studio de création.
L’admission en Mastère Communication est possible pour les étudiants titulaires d’un diplôme de niveau bac + 3 en commerce, marketing, art ou design. Les ateliers sont constitués d’effectifs hybrides, avec des profils plus “commerciaux” et des profils plus “créatifs”.
La sélection s’effectue à partir de l’étude d’un dossier composé d’un CV, d’une lettre de motivation, d’une lettre de recommandation, d’un portfolio pour les élèves issus d’une formation en art et création, et d’un business case pour ceux issus d’une filière commerciale. Si le dossier est accepté, la candidature se poursuit avec un entretien.
Les débouchés sont multiples après un Mastère Communication : directeur marketing, directeur de marque, directeur communication, directeur de l’innovation.
À l’issue de leur formation, selon leurs centres d’intérêt, les diplômés occupent des postes à responsabilités, en France et à l’international, pour des institutionnels ou des grands groupes. Ces professionnels de la communication sont amenés à gérer des équipes dans la mise en œuvre et le pilotage de projets de marque, de création de contenu et de communication stratégique.
Il appartient plus spécifiquement au directeur stratégique de définir et conduire l’orientation de son entreprise pour assurer son rayonnement. Le directeur de marque a, quant à lui, pour mission de valoriser une marque en travaillant sur son image, sa notoriété et son business model. Le directeur marketing veille plus particulièrement à la notoriété d’un produit ou d’un service en définissant son positionnement et le public cible auquel il s’adresse. Après un bac + 3 en communication, il est possible d’entrer sur le marché du travail. Les étudiants souhaitant poursuivre leur formation peuvent rejoindre un Mastère en Communication comme celui proposé par l’école Penninghen, où ils s’ouvrent aussi aux arts appliqués.
Luca Ianelli n'a que 22 ans et déjà tout d'un grand créateur. Après des études en motion design et un passage chez Publicis Luxe, ce danseur aux multiples talents a intégré le Mastère Communication de Penninghen pour "acquérir une perspective complète du processus de stratégie de communication". En parallèle de ses études, il met sa créativité au profit de différents projets artistiques dont un qui lui a valu d'être exposé durant la dernière Fashion Week de Milan.
Après avoir obtenu un Bac L spécialité danse, j'ai poursuivi ma formation en suivant un DNMADE Motion Design à Montpellier, par pure curiosité. Au cours de cette formation, j'ai eu l'opportunité de réaliser mon premier stage en tant qu'assistant DA au sein de Publicis Luxe où j'ai été formé par Eva Grindatto DA Senior chez Publicis Luxe et diplômée de Penninghen en 2012. Cette expérience, extrêmement enrichissante, m’a permis d'acquérir une vision concrète du monde de la création publicitaire et a renforcé ma détermination à poursuivre une carrière dans ce domaine car c'est ma proposition de direction artistique pour Lancôme et sa gamme Hypnôse qui a été retenue.
C’était aussi le début de ma collaboration avec le Festival Montpellier Danse pour qui je réalise les teasers, films de présentations depuis, et qui m’a permis de photographier Angelin Preljocaj, Ohad Naharin, Boris Charmatz, Sharon Eyal, Mathilde Monnier, Nacera Belaza etc…
Tout d'abord, en tant que créatif, j'avais le désir d'approfondir ma compréhension de l'annonceur, de voir les choses du point de vue du client. En somme, je voulais acquérir une perspective complète de l'ensemble du processus de stratégie de communication. L'idée d'apprendre la communication au sein d'une école d'art m'a particulièrement séduit. Je voulais maintenir et cultiver ma sensibilité créative. Je crois et je milite fermement sur le fait que la créativité est LA composante essentielle de toute campagne réussie. Enfin, ce Mastère correspond à mes aspirations entrepreneuriales.
J'ai toujours nourri l'envie d'entreprendre, je suis convaincu que cette formation me donnera les compétences et les connaissances nécessaires pour réaliser mes projets professionnels et artistiques. Le Mastère Communication de Penninghen représente pour moi l'opportunité de faire fusionner ma passion pour la direction artistique avec une solide base en communication.
De ma nonna, artiste peintre amatrice. Mon parcours artistique a débuté de manière assez singulière, car j'ai été épileptique jusqu'à l'âge de 10 ans, ce qui m'a privé de l'accès aux écrans et donc aux publicités, aux films... Cela m'a poussé à explorer d'autres formes d'expressions, telles que le dessin, le graffiti et la danse. J'ai eu la chance d'être formé en danse en tant qu’interprète par le chorégraphe Sadeck Berrabah. Depuis quatre ans, je suis directeur artistique indépendant, dans les secteurs du luxe et de la culture.
Parmi mes clients figurent des marques comme Prada, Lancôme, l'Oréal Paris, Glenfiddich, Macallan, Bowmore, le Festival Montpellier Danse et le Festival d'Automne à Paris pour lesquels en tant que directeur artistique je conçois et dirige des prises de vues et en tant que photographe et réalisateur je peux être amené à exécuter mes propres créas entièrement dont j'ai conçu la DA. Je peux aussi parfois intervenir pour des expériences clients uniques et particulières dans le domaine du luxe. En plus de mon travail en tant que directeur artistique, je suis également réalisateur et photographe, ce qui me permet d’exécuter mes propres créas en tant que DA.
Grâce à un concours de start-ups, j'ai pu fonder il y a quatre ans ma propre agence spécialisée dans l'eco-branding, le design graphique, la photographie et la production audiovisuelle en conservant une appétence pour la communication. Je la gère seul mais je travaille régulièrement avec des collaborateurs dont Stanislas Montamat, également étudiant à Penninghen en Communication.
Je suis venu à Penninghen après avoir reçu des conseils d'Eva Grindatto qui m’a recommandé l’école pour son expertise et sa rigueur. Mon objectif en venant à Penninghen est de devenir réellement capable de gérer tous les aspects créatifs et la communication d'un projet, de la conception à la réalisation. Afin de tenter d’anticiper l’avant-garde et les tendances, à optimiser de manière créative le paysage publicitaire français, entre autres. Et pour tenter de contribuer de manière significative au monde de la communication visuelle.
La photo sélectionnée pour la fashion week de Milan à la Fondazione Luciana Matalon, a été prise dans le cadre d’un projet que j’ai réalisé pour une publicité fictive sur la marque Montblanc. J’en avais marre que les publicités de parfum pour homme mettent en scène, très souvent, des hommes très virils, séducteurs… J’avais juste envie de montrer qu'être un homme ce n'est pas cacher ses sentiments et émotions mais plutôt par sa capacité à les accepter. La photographie a été prise dans les coulisses du tournage de la pub.
De manière presque inattendue. J'ai répondu à un appel à candidatures pour une exposition à Paris et j'ai reçu un appel du curator Martin Vegas pour me dire qu’aucune de mes photographies n'a été sélectionnée mais qu’il avait remarqué une de mes photographies sur mon compte Instagram et il m’a dit qu'il souhaitait la présenter lors de son événement qui se déroulerait pendant la Milan Fashion Week.
Cette expérience a été véritablement inoubliable pour moi. Quand on est arrivé au vernissage avec le modèle Louka Minnella, on a vu une foule de 500 personnes qui attendait et ça a suscité en moi un vrai sentiment de syndrome de l'imposteur et j'ai fini par faire la queue avec tout le monde. Heureusement l'ambiance s'est détendue et l'événement m’est devenu très agréable. J'ai eu l'opportunité de faire de belles rencontres et les discussions avec les visiteurs de l'exposition étaient très pertinentes. J’ai trouvé que l'exposition après le vernissage était encore plus enrichissante. Elle offrait davantage de temps et d'espace pour des échanges approfondis. Cette expérience m'a rappelé à quel point la création artistique peut être un moyen puissant de susciter des conversations significatives et de connecter les gens autour d'une passion commune.
Je trouve au sein du Mastère Communication l’équilibre que j’attendais entre la communication et la créa. Les cours et les projets que nous abordons me permettent de développer à la fois ma compréhension de la communication et ma créativité. Cette synergie est essentielle pour créer des campagnes notoires, être capable de concevoir des concepts puissants et de les communiquer de manière efficace. Je suis convaincu que les enseignements que je reçois à Penninghen me préparent de manière optimale pour réussir dans mon domaine professionnel comme ceux liés à creation&business, ou encore les cours qui relèvent des softskills comme l'acting avec un enseignant du Cours Florent, de sketching et de photographie dont l'approche est très originale et apporte beaucoup et qui permet de développer en nous la création contrairement à ceux qui ont suivi une formation de communication classique quand ils arrivent chez l'annonceur.
Actuellement, je suis en train d'écrire plusieurs courts-métrages, ce qui me permet d'explorer le monde de la réalisation sous un angle plus cinématographique. L'une de mes aspirations est de signer ma première identité visuelle pour une grande institution, ce serait sympa. Je compte continuer à développer et pousser l'éco-branding, car je suis convaincu que l'avenir de la création doit s'aligner sur des valeurs durables autant du côté de l’annonceur que du côté du designer. Parallèlement, je souhaite poursuivre mon travail en tant que directeur artistique dans les secteurs du luxe et de la culture, où j'ai déjà acquis une expérience précieuse, mais avec cet angle de communiquant en plus. Enfin, je tiens à conserver un lien étroit avec le monde de la danse, car c'est une passion qui me tient à cœur. Travailler avec des chorégraphes et être immergé dans leurs univers me procure une source d'inspiration constante.
Absolument ! Je crois fermement en l'importance de maintenir cet aspect 360° dans mon travail. Avoir la capacité d'exécuter mes propres créations en photographie et réalisation est une chance et me permet d'avoir un contrôle total sur la vision de mes projets mêlé à la vision du client. Cette vision de photographe me donne l’opportunité de raconter des histoires et de construire des images visuellement puissantes. Que ce soit à travers des campagnes publicitaires, des identités visuelles pour des marques, ou même des projets artistiques personnels, je continuerai à exploiter la photographie comme un moyen essentiel de transmettre efficacement des messages et des émotions.
© Luca Ianelli
L’éditrice et journaliste Marie Kalt et le directeur artistique Éric Pillault, accompagnés de Jean-Baptiste Bourrat, éditeur aux éditions les Arènes, sont venus le 22 novembre dernier, partager avec les étudiants leur vision éditoriale pour la mise en valeur du patrimoine artistique et historique lié au design, à l’architecture et à l’artisanat, dans le cadre des éditions de l’Amateur.
Intégrées désormais au sein des éditions les Arènes, dirigée depuis près de 25 ans par Laurent Beccaria, la direction éditoriale des éditions de l’Amateur est aujourd’hui assurée par la journaliste et éditrice Marie Kalt et le directeur artistique Éric Pillault, par ailleurs enseignants à Penninghen en Communication et en Direction Artistique. Ensemble, ils ont eu l’envie et l'intuition de faire revivre ces illustres éditions consacrées aux livres d’art, et de poursuivre la mission de diffusion de l’art du design et du mobilier notamment auprès d’un public plus élargi avec l’envie d’y apporter un nouveau souffle.
Marie Kalt et Éric Pillault sont revenus sur la genèse de leur longue collaboration de près de vingt ans, depuis toujours liée au mobilier, à l’architecture intérieure et au design, au sein de la presse spécialisée tels les iconiques titres Marie-Claire Maison et l’incontournable AD, édition France de Condé Nast, devenu une référence. Jean-Baptiste Bourrat, est revenu sur les contours de son métier d’éditeur, et singulièrement sur son rôle au sein des Arènes.
Singulièrement, pour les éditions de l’Amateur qui implique une plongée dans un vaste patrimoine, tous trois ont abordé la notion incontournable et déterminante du choix éditorial tout en conservant la ligne initiale décidée dans les années 70 par le directeur de la Gazette Drouot, et rappelé comment ils ont choisi de s’ouvrir aux domaines du design, de l'art, de la photographie et plus largement à celui de la décoration en cohérence avec l’identité et l’esprit des Arènes.
A la faveur du lancement d’une déclinaison des éditions de l’Amateur, la bibliothèque de l'Amateur, une collection grand public de petits formats de créateurs iconiques du XXe siècle, chacun des invités a abordé son approche, son rôle, expliqué les différentes phases de projet depuis l’idée à la mise au point d’un livre, jusqu’à sa diffusion. Les deux premiers opus de la future série à venir, qui sera composée d’une trentaine d’ouvrages, sont consacrés aux architectes et créateurs Charlotte Perriand et Ettore Sottsass, l’occasion pour chacun des trois invités d’aborder de nombreux points relatifs à la mise en valeur d’un patrimoine et répondre aux nombreuses questions d’ordre éditoriale, technique, mais également juridique notamment en termes de droits.
Des arts décoratifs au design en passant par l’architecture et l’artisanat, le travail de mise en valeur d’un patrimoine artistique et architectural, incarné par des artistes et créateurs, illustres ou à remettre en lumière, par les éditions de l’Amateur répond à l’esprit émergeant de l’époque. Le “slow made”, le “fait à la main”, le beau simple et fonctionnel, la belle matière et la bonne façon, sont autant de gage de qualité, d’authenticité et de pérennité que Marie Kalt et Éric Pillault soutenus par Jean-Baptiste Bourrat, se sont donnés pour mission de valoriser auprès du grand public, au sein de la maison d’ éditions des Arènes, qui partage et revendique ces valeurs.
Cette conférence s'inscrit dans le cycle réservé à tous les étudiants de 5e année de formation architecture Intérieure, de formation communication et de formation direction Artistique dans le cadre du cours de Brand curation conçu et conduit par Gilles Poplin, directeur de Penninghen.
Alice Roux, diplômée en Architecture Intérieure en 2011, crée des pièces singulières. À mi-chemin entre le mobilier et l’œuvre d’art, ses créations ont été remarquées lors de la dernière Design Week ainsi qu’une collaboration avec la plébiscitée artiste Malika Favre. À cette occasion, elle a accepté de revenir avec nous sur ses années à Penninghen, ses projets futurs et sa vision de la création
Je me définis comme Artiste/Designer. Je n’ai pas trouvé meilleur titre pour le moment - sauf peut-être celui d’Artiste simplement qui par définition permet de regrouper une infinité de disciplines. Ce qui m’intéresse à travers ces deux termes, ce sont les notions de CRÉER et de FAIRE auxquels ils font écho. Je travaille autant comme « faiseuse » qui invente, dessine et fabrique des objets avec des fonctions que comme créatrice qui réalise des tableaux et peintures guidée simplement par l’intention d’un geste libre. Tout cela me vient d’une fascination pour le Décor.
Tantôt ornement, art décoratif ou tantôt espace scénique, le Décor est un terrain de jeu qui me permet de questionner la fonction de l’objet et notre rapport à eux. Je dis souvent que j’aime décrocher les tableaux du mur pour les faire vivre dans l’espace, que je fais des tableaux, du mobilier peint et des meubles-tableaux (quand ce n’est pas l’inverse). Inspirée par différentes traditions, c’est un univers personnel et plutôt hybride qui en résulte, quelque chose à la renoncer de l’Art, du mobilier d’art, de la décoration, de l’art fonctionnel et du design sans fonction.
J’ai hésité longtemps entre la Direction Artistique et l’Architecture Intérieure et je crois qu’aujourd'hui je combine les deux. Bien que passionnée par les Arts graphiques, je ne me projetais ni en agence de publicité ni en communication visuelle et j’avais un attrait tout particulier pour le volume, la maquette et l’espace. J’ai préféré développer l’aspect graphique dans l’architecture. D’une certaine façon, j'y voyais la possibilité de faire de l’art graphique en trois dimensions. Je me souviens d’un projet très intéressant que nous avons eu en 4ème année dont le titre était “comment habiter 2050”. J’avais imaginé comme réponse que nous habiterions l’Art pour que l’Art nous habite en transcrivant en volumes d’architectures des tableaux de Kandinsky et de Sonia Delaunay. Graphisme, design, architecture, tout était réuni..
J’ai goûté à une grande liberté de création à Penninghen, une liberté nouvelle à laquelle je n’étais pas prête de renoncer dès la fin de mes études. Je ne me sentais pas prête à rentrer en agence pour être exécutante, j’avais peur aussi. Inspirée par mon mari qui a choisi très tôt d’être artiste, j’ai préféré développer avec lui une pratique artistique entre installation, sculpture, vidéo et photographie. Nous avons beaucoup créé à quatre mains lors de nos nombreuses résidences à Uzès pendant lesquelles nous explorions la matière (bois, terre, feu, lumière) directement dans la nature.
C’était un terrain de jeu et d’exploration infini. C’était comme à l’école mais hors les murs ! Suite à cela nous présentions nos créations et le fruit de ces recherches. Lors d’une exposition à Paris dans le 14ème, le fondateur de la marque Cacharel a découvert notre travail et nous a proposé de créer une collection femme en revisitant l’ADN de la marque : la fleur et le Liberty, ses emblèmes iconiques. Nous avons proposé un concept d’imprimés peints à partir d’images issues de nos propres installations. Nous avions lancé notre premier projet de commande. À travers nos aventures en duo artistique, les traits plus spécifiques de notre création et de nos univers se sont dessinés pour nous donner l’envie de développer certains projets de façon plus individuelle.
Bien que le dialogue et l’échange entre nous soit permanent, j’ai commencé dès 2018 à signer mes premières créations en mon nom ce qui m’a apporté beaucoup de satisfaction et une expérience plus personnelle. Je crois que c’est important aussi pour l’identité. Nous avons fait nos armes seuls dans des domaines très différents ce qui nous permet aujourd’hui d’imaginer de nouveau des projets ensemble car nous identifions plus clairement nos qualités, nos différences et là où on se complète.
Oui ! À Penninghen, je crois qu’on apprend à définir pourquoi on fait les choses. L’école nous explique qu’on peut tous être talentueux, que nous sommes nombreux à l'être, mais qu'on ne raconte pas tous les choses de la même façon, qu'on n'a pas la même histoire. On nous apprend à développer ce qui est très personnel en nous, et que c'est ce qui fera la différence. Développer notre singularité. Définir son identité à travers sa création, sa propre façon de penser.
Un jour, un professeur m’a dit : "Tu es à l’école, tu n’as rien à craindre, alors Fonce !"
Dans mon travail, je propose mes créations - mobilier ou tableaux - sous trois formes : la commande sur mesure, l’édition limitée et l’achat d'œuvres disponibles sur mon catalogue en cours. Je présente le plus souvent mon travail en galerie ou sur différents médias comme Instagram et je crois que mes projets sont autant en B2C qu'en B2B. Ce que j’aime particulièrement c’est le travail de commande avec des consoeurs et confrères architectes, décorateurs, designers ou artisans. J’aime répondre à un brief, coller à un projet, jouer avec les contraintes tout en ayant carte blanche. C’est passionnant et, en quelque sorte, ça me rappelle le rythme des projets et des échanges que j’avais à Penninghen avec les professeurs.
Plus les projets avancent et plus je réalise qu’il y a un temps long de conceptualisation que je considère nécessaire, mais qui est parfois difficile à justifier car il se passe souvent dans la tête. C’est le temps de la maturation où vont être apportées l'impulsion et l'originalité. C’est un aspect de la conception que je cherche à valoriser. J’ai aussi très envie de déployer mon travail de création dans l’espace, de changer d’échelle pour expérimenter le travail de décor pour le théâtre, la mode ou la musique. Je pense que c’est la prochaine étape de mes projets…
À Penninghen j'ai découvert que la création pouvait être prise au sérieux, qu’il fallait en effet la considérer comme telle. J’y ai eu la révélation d'une vocation. J’ai découvert mon univers autour du travail de la couleur. J’y ai appris les bases indispensables sur le décor, l'architecture et le design. Tout s’est incarné dans mon diplôme d’ailleurs. J'ai appris à maîtriser l'harmonie, la composition, les codes, les règles. J'ai une obsession pour la composition.
Mon projet de diplôme présentait une mise en scène, un théâtre d’architectures en mouvements. Les comédiens étaient des volumes évoluant sur le plateau au rythme des dialogues d’un texte de Sartre. Je voulais donner vie aux objets ou volumes abstraits, sortir d’un rapport anthropomorphique pour transformer la perception de l’espace. Je jouais sur les lumières, la taille des volumes, les rapports d’échelle, les dessins des décors, le tout dans une maquette que j’avais fabriquée aux proportions de l’Opéra Bastille - rien que ça ! J'étais suivie par Armand Negroni qui m'a poussée à fond dans cette création très personnelle, il m’a encouragée. En me soutenant entièrement il m’a donné énormément confiance.
Bien que j’entretienne un contact régulier avec mes amis de promo, l’école, l'administration et certains enseignants, je n’ai pas encore eu l’occasion de collaborer avec d’anciens diplômés. Mais j’en serais ravie ! Je crois que nous partageons des valeurs, des liens de pensée, des méthodes et une exigence particulière qui, d’une certaine façon, nous connecte. L’apprentissage, la pratique et la sensibilisation - dès la prépa - à tant de disciplines artistiques, par le travail de la main notamment, confèrent une singularité à notre formation, qui nous rassemble.
J'y ai appris à dessiner. J’y ai appris la liberté de créer, d'exprimer une idée. J'ai aussi appris la rencontre et l'importance de l'échange avec les professeurs, le challenge, l'incarnation dans ses projets et aimer les défendre. La confiance en soi. C’est énorme. Au cours de mes études à Penninghen, dans le cadre d’un échange à Phoenix, Arizona, j’ai appris à travailler les décors de comédie musicale, à peindre des formats gigantesques, à faire du faux marbre entre autres. C’est une formation qui s’est ajoutée à mon cursus et qui m’a beaucoup appris pour la suite.
Quand j’ai repris ma pratique de la peinture, j’ai eu l’intuition que je devais donner une “fonction” à mes tableaux pour les rendre différents et attirants. Pour le vendre surtout, car ça devenait urgent ! J’ai donc commencé à imaginer des tableaux réversibles, composés d’un côté et de l'autre. Un clin-d'œil au vêtement, l'endroit et l’envers du tissu et de sa doublure toujours dans cette idée et tradition des arts décoratifs. Ensuite j’ai pris ces mêmes tableaux et je les ai fixés au mur, comme une tablette murale, une petite étagère, une console. Ça a commencé comme cela, lorsque j’ai donné une fonction au tableau.
À Penninghen, j’ai appris la théorie et la pratique du dessin, mais si je voulais donner une fonction encore nouvelle à mes tableaux, je n’avais pas le savoir-faire d’un menuisier ou la maîtrise d’un artisan. Il a donc fallu que j’apprenne, que j’expérimente par moi-même. Je me suis aussi rapprochée de personnes compétentes. J’ai dû apprendre à expliquer ce que je voulais, à chercher les bons artisans pour trouver un savoir-faire que je n'ai pas quand c’était nécessaire. J’ai affiné un univers graphique, mon travail de couleurs. De formes très géométriques, mon travail est maintenant plus organique, sur la matière et la texture. Les couleurs et les gammes ne cessent d’évoluer. Je suis inspirée par Sonia Delaunay qui a compris l’importance de faire entrer l’Art dans le quotidien.
Pour rendre mes tableaux fonctionnels je devais éviter une simple protection au vernis qui a tendance à s'abîmer et qui aplatit le dessin. Après une longue phase de recherche et développement j’ai réussi à mettre au point une technique de laquage en résine pour mes supports et meubles en bois ou inox. C’est génial ! Ça donne un aspect visuellement brillant rappelant la céramique avec un effet de profondeur intense sur les couleurs. Un effet hyper glossy que j’ai aimé tant il contrastait bien avec le mat du noyer ou du métal. Alors que je cherchais juste un bon moyen pour protéger mes œuvres, c'est devenu emblématique de mon travail et sont nés mes premiers meubles-tableaux : table basse, console, guéridon, placard,etc.
La majorité de mon temps est consacré à la gestion et la fabrication du mobilier peint et des tapisseries en éditions limitées ou commandes sur mesure. J’en suis ravie d’ailleurs, car même si rien n’est jamais acquis, c’est un premier objectif atteint. Aujourd’hui, je m’organise aussi pour dégager du temps et me consacrer à une création plus libre. D’une part parce que c’est quelque chose que j’adore et qui m’est fondamentalement nécessaire, mais aussi parce que ce sont des périodes riches d'expérimentations qui me donnent l’énergie et les idées pour tous mes projets. Je veux aussi me familiariser davantage avec une pratique plus traditionnelle de peintre et proposer des projets comme directrice artistique pour la théâtre, cinéma ou la mode tout en gardant la maîtrise (tant que possible) du « faire ».
À l'invitation de l’artiste illustratrice Malika Favre, entourée d’autres créateurs, j'ai participé à Nuorama, un cycle de conférences créatives. C’était la première fois que je présentais mon travail dans le cadre d’une conférence et j’ai beaucoup aimé l’exercice. Cette conférence a aussi été l’occasion de représenter en avant première la collection Nested Lines que nous avons imaginée ensemble avec Malika. C’était beaucoup d’émotions en une soirée ! Parallèlement, la galerie Porte B dans le 10ème arrondissement, présentait une sélection de mon mobilier peint. Autant d'événements et de lieux qui osent connecter et croiser les disciplines ce qui me parle beaucoup. Le mois de septembre 2023 a été intense et je crois, une étape fondamentale dans mon parcours. Tout s’est accéléré depuis.
Ma collaboration avec Malika Favre est en quelque sorte le fruit du hasard, mais surtout l’histoire d’une rencontre. Malika a découvert mon travail sur Instagram pendant le covid. Je ne la connaissais pas personnellement mais j’admirais son travail et notamment ses fameuses illustrations en couverture du New Yorker. Dans une de mes publications, elle a repéré une de mes tables qui lui plaisait et m’a tout simplement contactée pour me dire qu’elle voulait en connaître le prix ! Puis nous nous sommes très bien entendues et avons décidé de monter un projet autour de l’objet et de la couleur.
Notre rencontre s’est faite principalement autour de la couleur et de notre goût pour les objets. Nous avons donc signé notre première collection Nested Lines, composée de 4 objets - une table basse, une console, deux tablettes murales - en édition limitée, numérotée et signée. J’ai dessiné les meubles et Malika a créé les 4 tableaux d'oiseaux imbriqués qui sont peints sur les meubles, les transformant ainsi en un nid symbolique. Une porte s'est ainsi ouverte sur une collaboration totalement inattendue. C’est la magie des réseaux parfois !
Maintenant le bouche à oreille commence à bien fonctionner donc on me demande mon catalogue des œuvres disponibles que je dois mettre à jour très souvent et j’envoie. Puis il y a les galeries avec qui je travaille. Mais sinon c’est Instagram principalement qui m’a fait connaître. Je l’utilise beaucoup et ça m’a apporté de nombreux contacts dont des belles rencontres et commandes. Cette vitrine m’a aussi aidé à me développer et me montrer, je n’y arrivais pas avec un site internet qu’il faut tenir à jour. Il arrive souvent qu’on me passe des commandes en ayant vu l'objet uniquement sur instagram. Lorsque des architectes et décorateurs choisissent mes créations ou me passent commande pour les intégrer aux intérieurs qu’ils conçoivent, mon travail se retrouve dans des books d’agence ou figure dans des articles de journaux. Ça me permet d’être identifiée, d'entrer dans de nouvelles sphères et d’étendre mon réseau.
Depuis quelques semaines, je suis installée dans mon nouvel atelier à Bruxelles dans lequel j’ai actuellement un travail très important de production, avec entre autres les commandes de la collection Nested Lines. Je n’étais pas préparée à recevoir autant de commandes hors Europe (grâce au réseau international de Malika) ce qui demande aussi beaucoup de gestion, de logistique et d’administration… Mais c’est génial, ça m’ouvre tellement de portes ! Mes créations vont voyager jusqu’à New York, Londres, Milan. C’est un très beau cadeau. Je suis toujours seule à gérer mes projets de la conception à l’expédition en passant par la gestion et la fabrication donc je réfléchis à m’entourer sur certaines tâches.
Dans le cadre d’un festival de design et architecture d’intérieure, je voudrais présenter un projet de scénographie avec mon mari en janvier puis je prévois de répondre à des candidatures comme celle du Mobilier National dans le cadre de leur campagne d’acquisition annuelle de pièces de designers contemporains ou de la résidence la Villa Albertine à New York.
Je dirais qu’il faut se servir de toutes les opportunités qu’offre Penninghen et profiter du temps de l'école pour rêver, créer des projets fous, découvrir, expérimenter, même si ça fait peur. On est épuisé, ça je m'en souviens. Mais c'est aussi de là que naît l’énergie. Si vous ne rêvez pas maintenant, si vous n’imaginez que tout est possible pendant vos études, alors vous allez arriver en agence, certes avec une super technique, mais vous serez sans idées.
Venir avec des concepts, des idées, des propositions, un imaginaire, un univers, des références artistiques, des inspirations, une identité et toute votre originalité c’est ça qui fait la différence. Honnêtement, si on sait se surprendre soi-même, on saura l’appliquer ensuite pour le client, et - cerise sur le gâteau - on se fera plaisir !
Invitée à découvrir l’édition du yearbook 2023, la promotion Jean-Charles de Castelbajac diplômée en juin dernier, s’est retrouvée mercredi 18 octobre 2023, sous les poutres et verrières du légendaire atelier B, réunie avec les enseignants, les équipes administratives et techniques et les futurs diplômés de 5e année.
Rétrospective des activités de Penninghen de l’année écoulée, le yearbook fêtera l’an prochain ses dix ans. Chaque année, l’ouvrage est à l’image de la promotion qu’il honore. Édité et imprimé, il s’épaissit avec les années suivant la courbe exponentielle des projets, présentant cette année près de 250 pages. Remis à chaque diplômé de la promotion ainsi qu’à chaque enseignant, il est également adressé personnellement à chacun des membres des trois jurys du diplôme. Panorama détaillé des temps forts de la vie de l’école, le yearbook évoque les partenariats noués au cours de l’année avec des marques et des institutions, rend compte des conférences, lectures et masterclass programmées ou encore évoque les voyages d’études. Les partenaires des workshops, événements et divers programmes en reçoivent également un exemplaire, l’occasion d’entretenir et consolider le réseau avec les professionnels. La rétrospective des temps forts de l'année écoulée, la compilation des 134 projets de diplôme de la promotion en place centrale de l’ouvrage, et la diversité des projets pédagogiques, témoignent de l'énergie créative des ateliers et du talent des étudiants qui y composent, faisant de cette publication unique et originale un véritable objet de promotion de l’école et de ses formations.
Empreinte de souvenirs et d'émotions, la soirée était dédiée à Antoine Buonomo. Un hommage appuyé et ému a été rendu par Gilles Poplin à cette figure emblématique de Penninghen où il a enseigné durant vingt-trois ans. Particulièrement apprécié et aimé de tous, étudiants comme collaborateurs enseignants, immense peintre, dessinateur, perspectiviste et pédagogue dédié et dévoué, Antoine a su offrir à chacun souvenirs et anecdotes, souvent drôles et tendres, à son image, évoqués au gré des discussions dans la soirée. Clémentine Buonomo, une des filles d’Antoine, a par sa présence à la soirée, symboliquement remercié étudiants, amis, et plus largement l’ensemble de la communauté de Penninghen pour leur présence lors du recueillement autour de sa mémoire dans l’été ainsi que les nombreuses marques d’affection, témoignages et hommages, transmis par l’école ces trois derniers mois.
Depuis neuf ans, la soirée de remise du yearbook est un événement important de la vie de l’école. Moment de partage symboliquement organisé quelques mois après la cérémonie de remise des diplômes, il est l'occasion pour l’ensemble des plus récents alumni de se retrouver avec toute leur promotion, dans “leur école”, de partager l’expérience de leur nouvelle vie, mais aussi de dispenser des conseils sur les bonnes pratiques à leurs successeurs, les étudiants de cinquième année, invités à leurs côtés à prendre part à ce moment. À la faveur de ces joyeuses retrouvailles, cette soirée, qui convie jeunes professionnels, futurs diplômés et enseignants désormais potentiels collaborateurs, permet des échanges féconds et de dialogues nourris. Une occasion supplémentaire d'alimenter, d’entretenir et de renforcer les liens du réseau de l’école. Ce moment de transmission, de convivialité et d’humanité est chaque année un temps fort qui fait résonner l’esprit des valeurs d’écoute, d’échange et de partage réciproques, que porte Penninghen. La promotion 2023 est désormais lancée, vive la prochaine !
Penninghen et l’École polytechnique se sont associées au cours de l’année 2022-2023 dans le cadre d’un workshop autour du projet XseaO2, programme de recherche du Centre interdisciplinaire Energy4Climate (E4C), financé par le Fonds Ifker pour le Climat dont l’objectif est de soutenir des projets en faveur de la transition énergétique.
Créé en 2022 grâce au mécénat d’Agnès et Stéphane Ifker, et hébergé par la Fondation de l’École polytechnique, le Fonds Ifker pour le Climat soutient les travaux de recherche en faveur de la transition énergétique menés par le Centre interdisciplinaire Energy4Climate (E4C).
L’École polytechnique est engagée dans la transition énergétique et considère son site d’enseignement et de recherche de Saclay comme lieu d’expérimentation grandeur nature. Penninghen, attentive aux contingences écologiques et économiques, a souhaité emmener l’expertise créative naissante de ses étudiants dans une dimension de recherche et de développement engagée, auprès de l’École polytechnique et de l’équipe du Centre interdisciplinaire E4C.
Trente étudiants en 5e année d’Architecture Intérieure, de Communication et de Direction Artistique, encadrés par leur enseignant, l’architecte Jean Le Lay et la directrice artistique Caroline Sauvage, diplômée de Penninghen en 1993, ont ainsi été invités sur le campus de l’École polytechnique, à imaginer le design du démonstrateur XSeaO2. Cette architecture, à la fois esthétique et techniquement opérationnelle, doit permettre d’étudier le cycle de captation du dioxyde de carbone contenu dans l’eau de mer afin de le transformer en carburant, tout en s'intégrant de manière pérenne au sein de la communauté Polytechnique.
Les six équipes, mêlant des étudiants des trois cursus, ont eu une semaine pour concevoir chacune un design pour le capteur, son implantation sur le site, ainsi que le développement du plan de communication destiné à la communauté de l’École polytechnique.
Les six propositions se sont basées sur trois critères : l’architecture, l’expérience visiteur et le système d’identification répondant à la double mission de trouver l’implantation idéale sur le campus et de contribuer efficacement à la collecte de données scientifiques. Organiques, en référence au végétal et plus largement à la nature, les formes proposées ont été retranscrites en esquisses, parfois poétiques, allégoriques, symboliques, développant un parcours savamment intégré à la configuration du lac. La communication de ce projet innovant s'est articulée sur une proposition de valeurs tant du point de vue scientifique que du point de vue paysager.
Chaque projet a été présenté par son équipe devant un jury composé de professionnels du design, de l’architecture et de la communication ; de scientifiques et de membres de la direction de Polytechnique.
Si le concept général a été unanimement très bien accueilli par les responsables du territoire du Plateau de Saclay, chacune des propositions avec sa singularité représentait un intérêt propre.Il a été indispensable de les étudier sur plusieurs mois afin de discerner la meilleure proposition. Après quelques mois de réflexion et d'évaluation des possibilités, une proposition a retenu l’attention des commanditaires.
Pantea Kazemzadeh et Mounia Yahia, étudiantes en formation Architecture Intérieure ; Faustine Astruc en formation Communication ; Marthe Beseme et Margot Minelle en formation Direction Artistique, ont conçu et développé le projet Nautilus que l’équipe a ainsi décrit : « Émergeant à la surface de l’eau, Nautilus s’élève et nous transporte. Prouesse architecturale, la structure dévoile sa légèreté, s’élance et nous berce le long de cette étendue d’eau. En faisant se correspondre des surfaces simples, elle se déploie de manière équilibrée et incarne la vie. À l’image de la ressource naturelle qui l’anime, elle rayonne. L’élan vital de l'eau la dynamise, révélant l’Univers vivant et y insufflant une énergie. Nautilus invite à une balade en immersion dans la structure et tient ainsi au cœur du rayonnement. Plus qu'un lieu de passage, c’est un lieu de rendez-vous, un concentré de vie. »
En participant au programme XseaO₂, les étudiants de Penninghen et leurs encadrants contribuent ainsi à son développement scientifique en apportant créativité, design et communication, combinés à la science, la recherche et la citoyenneté. C’est le sens de sa pédagogie, partager la création.