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TOM UFERAS ENSEIGNANT EN DIRECTION ARTISTIQUE

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TOM UFERAS ENSEIGNANT EN DIRECTION ARTISTIQUE
ENSEIGNANT

Tom Uferas, diplômé de Penninghen en 2005 en Direction Artistique a retrouvé les tabourets de l’école il y a 3 ans pour y enseigner et transmettre aux étudiants de 3e année ses connaissances et la méthodologie qu’il éprouve au sein de son studio, fondé en 2010

Quel a été votre parcours depuis l’obtention de votre diplôme en 2005 ?

En sortant de Penninghen j’ai d’abord travaillé chez LM communiquer, agence fondée par Laurence Madrelle, à l’époque Présidente de l’Alliance Graphique Internationale*. LM communiquer était une agence d’une dizaine de personnes spécialisée dans la conception et la mise en œuvre d’identités et de communications de projets culturels ou urbains. Après quelques mois passés là-bas en tant que graphiste, et après un passage à Rome de presque un an en free-lance, je me suis associé avec un de mes amis et ensemble nous avons monté notre studio Tom & Léo en 2007, que nous avons géré pendant 3 ans. Situé au 5e étage d’un immeuble de la rue de Belleville, on travaillait pour plein de marques différentes. On prenait tout ce qu’il y avait à prendre, sans vraiment filtrer, on faisait aussi bien de l'événementiel et du branding pour des grosses marques que des projets plus confidentiels comme des pochettes de disque pour des petits labels parisiens. On travaillait beaucoup et on se marrait bien. En 2010, j’ai fondé mon propre studio, République Studio, où je travaille encore aujourd’hui, avec 3 à 5 collaborateurs, graphistes, typographes et développeurs.

 

Quel souvenir gardez-vous de vos études à Penninghen ?

C’était dur au début, surtout les deux premières années. Il faut beaucoup travailler et personnellement je dormais peu pour faire tout ce qu’il y avait à faire. Puis au bout d’un moment, tu commences à faire des choses qui te plaisent davantage et c’est vertueux. Je garde de supers souvenirs de mes études à Penninghen et quelques-unes de mes grandes amitiés sont nées ici.

TOM UFERAS ENSEIGNANT EN DIRECTION ARTISTIQUE

Vous êtes enseignant à Penninghen depuis bientôt 3 ans. Qu’est-ce qui vous avait donné envie d’enseigner, quinze ans après l’obtention de votre diplôme ?

Gilles Poplin m’a appelé il y a 3 ans pour me proposer d’être jury de diplômes, et c’est à la suite de cela qu’ il m’a proposé d’enseigner. J’ai naturellement accepté même si honnêtement, je n’y avais pas pensé avant, alors qu’aujourd’hui j’aurais du mal à m’en passer. C’est vraiment plaisant de partager sa passion et de transmettre.

 

Quelle est votre approche pédagogique ?

Mon cours est essentiellement basé sur la pratique. Je distille un peu de théorie et de culture graphique mais les étudiants ont déjà des cours de graphisme et de culture artistique. Je reproduis un peu dans mes cours ce que je fais au sein de mon studio : je donne un sujet aux étudiants en leur prodiguant des conseils, en éveillant leur bon sens, en leur transmettant des références… Je les laisse travailler et réfléchir avant de revenir la semaine suivante avec une proposition. Je suis là pour leur faire faire des projets. Je pense que c’est en faisant qu’on apprend. L’exemple parfait de cette approche pédagogique est le fameux sujet du carré d’Etienne Robial : il demandait aux étudiants de faire 100 carrés de 6x6 au crayon à papier sur un carnet à petit carreaux, puis de faire 2 lignes à l’intérieur, qui se croisent mais ne se coupent pas, les possibilités sont infinies. Une fois les 100 carrés réalisés, il faut en choisir un. Et c’est bien cela le but de l’exercice ! Les étudiants se retrouvent alors avec des propositions assez similaires mais avec une identité singulière. Le but de cet exercice est de comprendre que pour faire une proposition à un client, il faut au préalable avoir fait plein d’essais afin d’être certain que ce que l’on propose est la meilleure solution, et surtout de savoir expliquer pourquoi elle fonctionne.

TOM UFERAS ENSEIGNANT EN DIRECTION ARTISTIQUE

Quelle est votre vision de la pédagogie de Penninghen ?

La pédagogie Penninghen est la même aujourd’hui que celle que j’ai connue lorsque j’étais moi même étudiant : un maximum d'expériences, beaucoup d’implication et d’organisation. C’est une approche pédagogique faite pour permettre de trouver un équilibre entre travail, rigueur et efficacité, plaisir.

 

Cette quête de perfection dans les propositions faites aux clients, c’est ce que vous cherchez à transmettre à vos étudiants ?

Oui bien sûr. Et pour ça, il n’y a pas de secret, il faut travailler de manière régulière afin d’avoir la possibilité de prendre du recul sur ce que l’on fait. J’essaie de susciter la curiosité des étudiants, leur ouvrir les yeux en leur montrant des références qui parfois n’ont rien à voir avec le design graphique. La curiosité est un élément essentiel dans les métiers de la direction artistique et de la création. Si tu produis des images vides de sens, que ça ne raconte rien, alors cela n’a que peu d’intérêt. Il faut toujours bien travailler le fond avant d'attaquer la forme. Au sein de mon studio on prête attention au détail et on a le souci du travail bien fait. J’essaye de transmettre cette philosophie.

 

La relation et les échanges que vous avez avec les étudiants viennent-ils vous nourrir ?

Cela me permet en tout cas de verbaliser ma pratique et cela a un effet positif sur la relation que j’ai avec mes clients. Il y a finalement beaucoup de pédagogie à faire auprès de nos collaborateurs et c’est toujours important de mettre les mots justes sur notre pratique et d’expliquer ce que l’on fait, pourquoi on le fait.

TOM UFERAS ENSEIGNANT EN DIRECTION ARTISTIQUE

Comment trouvez-vous vos clients ?

Par bouche-à-oreille la plupart du temps, par des concours publics parfois mais les gens nous trouvent également par notre site Internet ou même Instagram. On essaie de travailler notre présence sur les réseaux un minimum car c’est un élément de réassurance, un gage de qualité, mais c’est aussi chronophage et nous n’avons pas toujours le temps de mettre à jour notre site ou nos réseaux. C’est plutôt bon signe car cela signifie qu’on a toujours du travail mais c’est aussi frustrant car on a une bonne vingtaine de projets sur lesquels on n’a pas encore communiqué.

 

Comment vous coordonnez-vous avec vos équipes au sein de votre studio ?

Lorsque l’on reçoit un nouveau projet, je fais souvent les premiers rendez-vous avec le client. J’essaie de comprendre ce dont il a besoin, j’en regarde les grandes lignes, je réfléchis à la façon dont je l’imagine et le conçois, la couleur graphique du projet, et ensuite je mets des mots sur mes premières intuitions. Je partage cela avec mon équipe, on réfléchit tous ensemble et ensuite, en fonction du projet, j’attribue la réalisation à un ou deux des membres du studio. J’interviens beaucoup au début et à la fin, moins au milieu. Je suis très soucieux du détail. On travaille en démocratie, chacun a son domaine d’expertise et donne son avis et tout le monde a la possibilité de s’exprimer. La discussion et l’échange sont essentiels au sein du studio. Je veille à l'épanouissement de chacun et essaie de faire en sorte que les gens du studio soient heureux de venir travailler.

 

*AGI : L’Alliance graphique internationale 

L’AGI est une association de professionnels du monde entier, unis par leur travail dans le domaine de la conception graphique qui a pour ambition de faire connaître au public par des expositions et des manifestations diverses les recherches que poursuivent à travers le monde les chefs de file de l’art graphique moderne. Elle  est née en 1950 de la rencontre amicale de trois graphistes français Jean Picart Le Doux (premier président), Jean Colin et Jacques Nathan-Garamond (qui a enseigné à l’ESAG Penninghen de nombreuses années) et de deux graphistes suisses, Fritz Bühler et Donald Brun, à l’occasion d’une exposition de leurs travaux à Bâle. Les liens ont été maintenus et étendus et l’AGI est fondée officiellement le 22novembre 1952. Elle est composée actuellement de 512 membres (dont certains aujourd’hui disparus) issus de 46 pays. Parmi les membres, Roman Cieslewicz, Michel Bouvet, Peter Knapp, Etienne Robial qui ont longtemps enseigné à Penninghen. 

 

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Equipe enseignante

EQUIPE ENSEIGNANTE

A Penninghen, 120 enseignants tous professionnels en exercice pour 830 étudiants. Depuis près de 70 ans, chaque génération d'étudiants côtoie les plus grands architectes, designers, directeurs artistiques, concepteurs, techniciens, experts aux profils les plus divers. Tous exercent dans les sphères industrielles, culturelles, artistiques ou de la communication les plus exigeantes. Passeurs de savoirs et de passion, ils sont tous animés par la même recherche du partage de la création.

UN ENSEIGNEMENT DE PARTAGE

Depuis 1968, les étudiants ont reçu les enseignements de chargés de cours en direction artistique comme Jacques-Nathan Garamond, Jacques Auriac, Roman Ciesclewicz, Tadeusz Lewandowski, Peter Knapp, Paul Gabor, Paolo Roversi, Franck Horvat, et pour l’architecture intérieure, ceux de Jean-René Caillette, Michel Mortier, Antoine Philippon, Borja Huidobro, Claude Ducoux ou encore Jean-Pierre Vitrac pour n’en citer que certains. Professionnels hautement qualifiés, les chargés de cours qui viennent enseigner à Penninghen sont de véritables passeurs de savoirs et de passion, experts dans leur domaine et passionnés par leur métier. Générations après générations, les étudiants de Penninghen bénéficient des enseignements de professionnels des plus qualifiés, aux profils les plus divers, aux personnalités les plus marquées, tous animés par le même plaisir du partage de la création. Beaucoup d’entre eux, devenus de grands professionnels, ont eux-même été formés à Penninghen, ce qui garantit une méthode et une transmission maîtrisées et fluides. Tous professionnels en exercice, ils ont fait le choix de venir à Penninghen transmettre leur approche et partager avec les étudiants leur vision du métier, conjuguant avec la pédagogie et les attendus de l’école, leur propre exigence et leur savoir-faire. Ils sont les formateurs de leurs futurs collaborateurs.

Tom Uferas (République Studio) réalise le rapport 2021 du CNAP
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Graphisme et typographie, le guide par Michel Wlassikoff un essentiel à tout étudiant en graphisme
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Initié par les éditions Flammarion, l’ouvrage Graphisme et Typographie Le guide est le onzième titre de la collection ...

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etienne + penninghen + robial au MAD
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L’immense graphiste Etienne Robial, auteur du fameux logo de Canal +, et de tant d’autres dont celui de Penninghen, inventeur ...

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"Les valeurs de Penninghen nous ont confortés dans le travail et l’amitié qui nous unissent aujourd’hui." Élodie González, ...

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Valentin Bajolle a été diplômé en direction artistique à Penninghen en 2018, à l'issue d’un cursus en cinq ans. A ...

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Une école d'art au cœur de Paris

Les ateliers de l'Académie Julian

Au cœur de Paris, Penninghen, école d’art et de création de plus de cinquante ans, fait la synthèse entre la tradition artistique et la création contemporaine, tant française qu’internationale. Située historiquement dans les anciens locaux de Académie Julian, Penninghen se déploie au sein d’un nouveau campus à partir de la rentrée 2025.

Penninghen : une école d’art et de création, deux campus à Paris

À Saint-Germain-des-Prés, dans les ateliers historiques de l’Académie Julian, rue du Dragon

Au carrefour de Saint-Germain-des-Prés et du quartier Montparnasse, berceau de l’art moderne international, Penninghen est établie en plein VIè arrondissement dans les anciens ateliers de la prestigieuse Académie Julian, chargée d’histoire et empreinte de la mémoire des nombreux artistes qui s’y sont formés entre la fin du XIXe siècle et la première moitié du XXe.

Au cœur de la rive gauche avec ses prestigieuses galeries et antiquaires, entourées d’illustres maisons d’éditions et librairies, de cinémas, bibliothèques, cafés littéraires et artistiques de légende, Penninghen, entourée de temples de la culture que sont le Musée du Louvre, le Musée d’Orsay, le Musée des Arts Décoratifs, la galerie nationale du Jeu de Paume, l’Orangerie ou du Luxembourg, offre un cadre d’études idéal, au centre de la création de la capitale française.

Un cadre unique pour s’initier à la création puis pour l’influencer

Les locaux prestigieux et inspirants de Penninghen établis rue du Dragon depuis plus de cinquante ans sont symboliquement dédiés à l’année préparatoire et à la cinquième année, première et ultime étape de la formation des étudiants.

Répartis sur trois étages, avec de multiples espaces aménagés et équipés, les étudiants de l’année préparatoire et de 5e année se répartissent dans les locaux historiques de l’école. Ainsi, l’ensemble des étudiants de première année sont initiés aux méthodes de l’école par une pratique intense, accompagnés durant un an pour déterminer à l’issue de cette année préparatoire leur choix d’orientation. À leurs côtés, l’ensemble des étudiants de 5e année achèvent leur formation qui se conclut par la conception et la présentation de leur ultime projet, le diplôme.

Des espaces et services dédiés aux étudiants de Penninghen

Régulièrement aménagés pour optimiser au maximum les conditions de travail, d’apprentissage et de bien-être des étudiants, les lieux sont organisés pour satisfaire la vie étudiante tout en conservant leur esprit d’atelier historique :

  • 2 ateliers sous verrière à lumière zénithale
  • des salles de dessin
  • une salle audiovisuelle (70 places assises, dispositif son/vidéo) avec une programmation événementielle (conférences, rencontres, projections …)
  • un studio image photo/vidéo (équipé et réservable sur inscription)
  • une salle de découpe laser et traceuses
  • une cafétéria (mise à disposition de micro-ondes, distributeurs de boissons chaudes et fraîches, confiseries, tarifs négociés avec certains commerçants du quartier…)
  • une cellule d’écoute avec référent accessible anonymement

Au Val de Grâce, les nouveaux ateliers de la rue Claude Bernard

Bâtis entre 1883 et 1934 au cœur du Ve arrondissement de Paris, les magnifiques et vastes locaux historiques de l’ancien Institut National Agronomique, devenus ensuite l’école d’ingénieur AgroParisTech, accueilleront dès la rentrée 2025 les nouveaux ateliers de Penninghen au sein d’un tout nouveau campus entièrement restauré.

Ce campus de 16 000 m2 qui accueillera 6 écoles et 3500 étudiants au total, a fait l’objet d’une totale restructuration et d’un programme conçus par un cabinet d’architecte réputé, inspiré par les directions des écoles pour optimiser idéalement l’usage des lieux. Certains éléments remarquables ont été conservés, comme le célèbre Amphithéâtre Risler et ses toiles marouflées de 1937, les panneaux Art déco de la salle Delage ou encore la très belle bibliothèque, apportant ainsi une touche historique inspirante au nouveau site.

La valorisation de ces éléments anciens, alliés à la modernité et au confort des nouveaux locaux visent à assurer aux étudiants les conditions optimales d’apprentissage et d’épanouissement créatif.

Penninghen au sein d’un campus pluridisciplinaire

Réunis avec les étudiants d’autres écoles du groupe Galileo Global Education, les étudiants de Penninghen de 2e, 3e et 4e année des trois cursus, Architecture Intérieure, Communication et Direction Artistique, étudieront dans des espaces entièrement dédiés avec une entrée autonome, au sein de ce nouveau campus entièrement modernisé, qui sera inauguré à la rentrée 2025.

Le choix de réunir au sein d’un même lieu une école de commerce, une école de direction artistique, une école de design, une école d’animation, de tech/digital et une école d’arts dramatique est une formidable opportunité pour stimuler la créativité, encourager et développer pluridisciplinarité et transversalité des savoirs.

Des espaces et services mutualisés dédiés aux étudiants

  • 2 amphithéâtres de 190 places
  • 2 amphithéâtres de 100 places
  • Programmation événementielle (conférences, projections, concerts…)
  • Un espace bibliothèque sous les toits
  • Un laboratoire à idées réparti sur deux étages comprenant :
    • Un fab-lab
    • Un atelier de maquettage/façonnage/impression
    • Un studio image photo/vidéo
    • Un studio son
  • Des espaces de détente et de co-working (mise à disposition de micro-ondes, frigos connectés, restauration chaude, distributeurs, tarifs négociés avec certains commerçants du quartier…)
  • Un jardin paysagé de 700m2 en plein Paris, havre de fraîcheur et convivialité
  • Une salle de sport cycling et yoga
  • Deux espaces de divertissement (baby foot et jeux vidéo)
  • Une zone neutre ou « safe space » au service de la santé mentale

Paris, ville d’art, d’histoire et de modernité

Idéalement placée au centre de l’Europe, Paris est en moyenne à 2h30 de toutes les principales villes de l’Europe du Nord (Belgique, Pays-Bas, Scandinavie...), de celles de l’Est (Allemagne, Suisse, pays baltes…), de celles de l’Ouest (Grande-Bretagne, Irlande, Ecosse…), des principales villes du Sud (Italie, Espagne, Portugal, Afrique du Nord…). Le très riche patrimoine des grandes villes et nombreuses régions de France, desservies par sept grandes gares au coeur de Paris, est également un immense atout pour la découverte de la culture artistique (Lille et sa région au Nord, La Normandie des Impressionnistes à l’Ouest, La Loire et ses illustres châteaux au Centre, plus bas Lyon et sa région, Strasbourg et Nancy à l’Est, Bordeaux et l’Aquitaine à l’Ouest, Marseille et la Méditerranée au Sud…).

Penninghen vit au rythme des évènements culturels de la capitale, centre incontournable de la mode, du design, du luxe, de l’art et de la culture (fashion weeks, Festival Paris Photo, la Design week, la FIAC,...) ainsi qu’à l’heure des grandes expositions internationales (Louvre, Grand Palais, Musée des Arts Décoratifs, Fondation Louis Vuitton signé Frank Gehry, la Bourse du Commerce - Collection Pinault-Paris signé Tadao Ando ou encore la Seine Musicale par Shigeru Ban…). Au fil des années, Penninghen a su s’adapter et évoluer tout en restant fidèle à ses traditions et ses valeurs, incontournable dans le paysage de la création contemporaine.

Bienvenue à Penninghen

Fondée en 1968 et régulièrement classée parmi les meilleures écoles de graphisme, design et direction artistique, l’école Penninghen, située dans les locaux de la prestigieuse académie Julian depuis plus de 50 ans, jouit d’une excellente réputation et reconnaissance dans le secteur de la création.
Penninghen est 1ère au classement des meilleures écoles françaises privées en art graphique et communication visuelle et architecture intérieure.

Plus de 3700 diplômés de l’école, aujourd’hui professionnels font office de référence à travers le monde. Tous concourent à la richesse des métiers de la création et participent à l’émergence de nouveaux talents. Leur expertise ainsi que l’exigence nées d’une formation commune solide et reconnue, contribuent à valoriser et faire rayonner le très solide réseau de Penninghen.

Les formations en arts appliqués de Penninghen

Penninghen est une école d’art et de création accessible après le lycée en dehors de la plateforme Parcoursup pour devenir un professionnel de la création en cinq ans.

Les formations de Penninghen :

ANNÉE PRÉPARATOIRE EN ARTS APPLIQUÉS

L’année préparatoire en arts appliqués de Penninghen est la première année du cursus en 5 ans proposé à l’école. Prépa intégrée, cette première année est commune aux 3 formations proposées au sein de l'école (Architecture Intérieure, Communication et Direction Artistique).

La prépa en arts appliqués de Penninghen représente :

  • 30 semaines de cours
  • 26 heures de cours hebdomadaires
  • 26 heures de travail personnel en moyenne par semaine

Par un contrôle continu, cette année conditionne le passage en année supérieures. Les étudiants ayant validé la première année doivent alors choisir parmi les trois cursus de formation de Penninghen pour se professionnaliser dans les métiers de la création.

Formation Architecture Intérieure

L’architecture intérieure requiert d’intégrer la notion de conception d’espaces pour lesquels la notion d’usage est centrale. Ceci implique une formation complète de la compréhension de l’univers bâti ainsi que l'étude de l'ergonomie des lieux, des déplacements et des usages en fonction des attentes et des besoins. Poursuivant une méthode pédagogique équilibrée et complète, la formation en Architecture Intérieure permet de développer :

  • des connaissances techniques (outils de conception, maquette, perspective, fondamentaux de l’architecture, design, modélisation...)
  • des capacités créatives (architecture intérieure, conception, design, dessin d’espace, studio de création...)
  • des compétences personnelles (conception architecturale, direction de création, culture artistique, applied english, international communication…)

 

Formation communication

La communication, la stratégie de marque et la création de valeur requièrent le partage des connaissances et la conjugaison des compétences. Grâce à une pédagogie polytechnique, les étudiants en formation Communication développent :

  • des connaissances stratégiques (business model, planning stratégique, communication corporate et commerciale, management de projets...)
  • des capacités créatives (design thinking, conception, direction de création, écriture et dessin...)
  • des compétences personnelles (performing, éloquence, écriture, culture de l’époque, langue anglaise orale et écrite)

 

FORMATION DIRECTION ARTISTIQUE

La direction artistique requiert d'accompagner une entreprise ou une marque dans son projet de développement. Elle vise à traduire la stratégie de communication en éléments visuels, en lui donnant du sens. Une formation complète en conception graphique pour la création d’identité visuelle et ses multiples déclinaisons s’avère indispensable. Poursuivant une méthode pédagogique équilibrée et complète, la formation Direction artistique permet de développer :

  • des connaissances techniques (outils de conception, mise en page, fondamentaux du graphisme, dessin, illustration, photographie...)
  • des capacités créatives (direction artistique, conception, design graphique, logo, identités visuelles...)
  • des compétences personnelles (conception visuelle, direction de création, culture artistique, applied english, international communication…)

 

Pourquoi choisir Penninghen ?

  • Une école réputée depuis plus de 55 ans, régulièrement classée n°1 des formations artistiques
  • Une formation professionnalisante qui s’appuie sur la pratique autour de cas réels pour des marques de prestige
  • Une année préparatoire unanimement reconnue et qui permet d’acquérir des bases solides en art et création
  • 50 ans d’histoire et d’expertise pédagogique
  • 97% d’insertion professionnelle dans les 6 mois suivant l’obtention du diplôme
  • 134 enseignants en activité et pour la plupart, diplômés de Penninghen
  • 257 écoles partenaires dans le réseau cumulus, réparties dans 57 pays
  • Un réseau solide et étendu de 3700 anciens
  • Deux titres RNCP
  • Un jury de diplôme constitué de près de 70 professionnels internationaux, renouvelé chaque année

 

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Penninghen traite les données recueillies afin de gérer vos demandes d’information et vous accompagner dans votre orientation. Nous vous informons que Penninghen utilise vos données à des fins marketing pour personnaliser et adapter ses offres de services à vos besoins et établir des statistiques et des modèles de profils marketings. En communiquant vos coordonnées, vous consentez à être contacté par nos conseillers du lundi au vendredi de 9h30 à 19h00. Vos données seront conservées pour une durée de 3 ans; pour en savoir plus sur la gestion de vos données personnelles et pour exercer vos droits, veuillez consulter la politique de protection des données de l’école ou envoyer un mail à l’adresse dpo@penninghen.fr

Une ouverture Internationale

PENNINGHEN A L'INTERNATIONAL

Penninghen est ouverte sur le monde depuis ses origines. Le voyage, le déplacement, et la découverte ouvrent des perspectives stimulantes à la réflexion et à la création. L’ouverture internationale est une dimension incontournable et indispensable pour l'avenir professionnel.

DES ÉCHANGES ET DE LA MOBILITÉ DURANT LES ÉTUDES

Soucieuse de donner une dynamique internationale à sa pédagogie, Penninghen passe régulièrement des accords avec des établissements répartis dans le monde qui proposent des formations en adéquation avec les siennes. Penninghen multiplie les occasions d’échanges en dehors des frontières. En quatrième année, 65 étudiants ont l’opportunité de partir en échange scolaire international. Ils bénéficient du programme Erasmus et du réseau Cumulus, lequel fédère aujourd’hui 360 écoles et universités d’art et de design dans 63 pays. Soucieuse de donner une dynamique internationale à sa pédagogie, l’école passe régulièrement des accords bilatéraux, régulièrement renouvelés, auprès d'une quarantaine d'universités à travers le monde proposant des formations en adéquation avec les siennes. Penninghen positionne les échanges et les relations avec les établissements partenaires de pays étrangers comme un vecteur d’acculturation. Il s’agit pour chaque étudiant de comprendre une culture locale, développer les facultés d’adaptation en suivant les enseignements complémentaires abordés localement.

Vous souhaitez intégrer Penninghen ? 

UN RÉSEAU RICHE ET ÉTENDU À L’INTERNATIONAL

Le réseau de Penninghen, riche de plus de 3700 diplômés, s'étend dans le monde entier, réparti dans plus de 30 pays.

Chaque année, Penninghen permet à certains de ses étudiants de partir dans des écoles partenaires. Elle accueille en retour des étudiants venus de l’étranger tout au long de la formation. Ainsi, plus de 36 nationalités sont déjà passées par Penninghen et près de 10% des élèves sont internationaux. Ces échanges contribuent à renforcer le lien entre les étudiants au-delà des frontières. Des intervenants du monde entier sont invités à donner des conférences à l'école ou à intervenir au cours de workshops organisés par les chargés de cours.

Pour toute demande ou question concernant les échanges, merci de contacter erasmus@penninghen.fr

VOYAGES D’ÉTUDE ET VISITES EN EUROPE

Au cours de leur cursus, les étudiants sont amenés à se déplacer pour des visites d’études, des rencontres professionnelles, organisées par les enseignants : visites de chantiers, de bâtiments, d’expositions, de musées et également des voyages d’études en France ou à l’étranger. Les étudiants ont pu partir à Venise, Amsterdam, Rotterdam ou encore Kyoto. Dans le cadre du programme de troisième année, les ateliers des trois cursus partent étudier dans le cadre d’un programme interdisciplinaire, durant une semaine, habituellement hors de France. Une temporalité modifiée, la transdisciplinarité, l’éloignement, sont autant de vecteurs qui stimulent la création et renforcent la contextualisation.

UNE PRATIQUE ACTIVE ET RÉGULIÈRE DE L’ANGLAIS

La pratique de l’anglais, langue internationale, est une donnée incontournable des métiers de la création, univers de curiosité, de culture et d’échange. À Penninghen, dès la deuxième année, tout au long du cursus, les cours d’anglais s’inscrivent dans les apprentissages fondamentaux exclusivement encadrés par deux enseignantes anglophones. L’une a été formée à l'université de Manchester en science du management, experte dans les domaines juridiques, du droit et du commerce, est consultante et coach. Sensible à l'art et la création, Cerith Gardiner a débuté sa carrière dans une prestigieuse agence de publicité de Londres comme chargée de la communication. L'autre a commencé sa carrière parisienne comme illustratrice puis a travaillé pour le cabinet de recrutement "Jobs in Creation" spécialisé dans la recherche de profils en design graphique et en architecture d'intérieur en France et en Europe. Elle développe un programme d'enseignement de l'anglais spécialisé, conçu pour aider les étudiants à comprendre et à pratiquer "L’anglais appliqué aux métiers". Dans chacune des trois formations, les cours d’anglais sont organisés autour de la discipline dominante du cursus avec un renforcement du vocabulaire consacré. Si la rédaction de lettres de motivation ou de curriculum vitae fait l’objet d’un encadrement et de conseils, une très large place est donnée à la pratique orale à travers des revues de presse hebdomadaires, un travail de présentation de soi et de ses projets, des débats et des exposés qui nourrissent la pratique par l’échange et génère la confiance en soi et se confronter aux autres, savoir convaincre et assumer un point de vue. L’objectif des cours d’anglais est de donner aux étudiants tous les "english design skills" en les accompagnant par une pratique très active et soutenue. Dès la deuxième année, une maîtrise du vocabulaire mais aussi une veille internationale de l’actualité en regard de la formation choisie entraîne les étudiants à développer une aisance qui dynamisera leurs carrières à l’international. En cinquième année, la présentation du diplôme de fin d'études donne l’occasion à un travail approfondi de maîtrise de la parole et de la nuance devant le jury international. Cette épreuve, nourrie par l’échange et le dialogue avec des professionnels venus du monde entier, implique une maîtrise affinée de la langue pour fluidifier la discussion et enrichir le débat en toute aisance et confiance. L’aisance en anglais offre une opportunité aux étudiants qui partent faire stage à l’étranger, souvent dans la continuité de leur échange scolaire.

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VANESSA TOUATI ENSEIGNANTE EN COMMUNICATION

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VANESSA TOUATI ENSEIGNANTE EN COMMUNICATION
ENSEIGNANT

Vanessa Touati a été diplômée en direction artistique en 1997. À la tête de sa propre agence de communication, fondée il y a plus de 20 ans, elle est retournée sur les tabourets de l’école depuis la rentrée 2022 pour enseigner le branding aux étudiants de deuxième année en communication.

Pouvez-vous nous présenter votre parcours professionnel après Penninghen ?

J’ai commencé ma carrière en travaillant pendant quelques années comme directrice artistique pour des marques comme Dior et Etam avant de monter mon agence de com en 2003. J’accompagne mes clients sur de la direction artistique évidemment mais avec un côté business, une approche et une réflexion stratégique de leur communication. On propose des campagnes 360 donc je reste malgré tout très opérationnelle. C’est assez rares d’ailleurs les agences qui allient image et opérationnel, qui soient capables de faire de belles créations, des beaux designs et en même temps derrière de générer des ventes et du trafic. Notre force c’est d’avoir une partie business et une partie créative.

 

Quels types de clients accompagnez-vous ?

J’ai une grande affinité avec l’univers de la beauté et du luxe pour y avoir travaillé plusieurs années. J’ai donc beaucoup de clients dans le secteur de la cosmétique, de la mode, des marques de luxe, que ce soit des grandes ou des petites entreprises.

VANESSA TOUATI ENSEIGNANTE EN COMMUNICATION

Comment présenterez-vous le métier de directeur communication ou directeur de marque ?

C’est un donneur d'ordre, c'est lui qui va briefer les équipes artistiques et créatives pour lui amener vers sa vision que ce soit pour le business ou pour l’image. C’est quelqu’un qui doit avoir une bonne stratégie, qui doit savoir s’entourer d’une bonne équipe et être un bon manager, qui doit avoir une bonne connaissance de sa marque avec une vision créative. Le directeur de marque doit avoir les pieds sur terre pour générer du trafic et du business.

 

Qu’est ce qui vous a donné envie d’enseigner le branding à Penninghen ?

J’ai énormément d'affection pour l’école. J’y suis rentrée quand j’avais 16 ans pour y suivre la pépinière durant 3 ans, avant d’entamer la formation en direction artistique. Cette école c’est une éducation, une manière de voir, de penser, un enrichissement personnel. C’est une école où on apprend par la rigueur, l'exigence, le travail. Je le vois d’ailleurs quand je reçois des stagiaires, la différence est flagrante en termes de savoir-faire et de créativité entre ceux qui viennent de Penninghen et ceux qui viennent d’autres écoles.

VANESSA TOUATI ENSEIGNANTE EN COMMUNICATION

Que cherchez-vous à transmettre à vos étudiants ?

L’amour, la passion et le savoir-faire du métier et de la création. Je leur apprends à présenter un projet, à l’étudier, l’analyser mais aussi à comprendre et connaître un marché, à identifier des valeurs de marque. J’essaie de leur apprendre un maximum de choses, dans une démarche professionnelle et leur transmettre la passion du métier, l’amour de ce qu’on fait. J’essaie de leur faire comprendre qu’on ne compte pas ses heures quand on fait un métier de création, le but c’est de “kiffer” ce qu’on fait même si ça nous prend 15 heures dans une journée. Je vois déjà plein d’étudiants endosser cette attitude professionnelle grâce aux projets sur lesquels je les fais travailler et être capables de se mettre tout de suite face à une réalité marché et terrain.

 

Comment transmettez-vous votre savoir-faire aux étudiants ?

Il y a des cours théoriques, des cours où je mets moi-même en exécution, notamment pour leur présenter l’utilisation de certains outils, et des cours avec des cas pratiques. Je fais en sorte que mon programme de cours soit complet, qu’on aborde la création sous un angle stratégique avec une réflexion autour des enjeux d’image et de positionnement. On fait du branding, de la stratégie marketing, de la communication et de la direction artistique. Je les fais travailler sur des cas concrets et leur apprends à vendre leurs projets. Plus tard, ils vont être amenés à rédiger des briefs, ils en seront à l’origine, ils doivent apprendre à bien écrire, bien penser, bien structurer leurs idées, leurs visions. Ils apprennent à appliquer des concepts et des créations. Tous ces cours leur permettent d’avoir une vision 360 d’un projet communication et branding.

VANESSA TOUATI ENSEIGNANTE EN COMMUNICATION
VANESSA TOUATI ENSEIGNANTE EN COMMUNICATION
VANESSA TOUATI ENSEIGNANTE EN COMMUNICATION
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CLÉMENT MASSY DIPLÔMÉ EN ARCHITECTURE INTÉRIEURE EN 2022

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CLÉMENT MASSY DIPLÔMÉ EN ARCHITECTURE INTÉRIEURE EN 2022
ALUMNI

Clément a 24 ans et a été diplômé en Architecture Intérieure en 2022. Multi-passionné, curieux, polyvalent, cet ancien étudiant, venu à Penninghen un peu par hasard mais pour qui l’architecture intérieure a été une véritable découverte, est revenu avec nous sur ses souvenirs à Penninghen et son studio qu’il a monté à la sortie de ses études.

Pourquoi avais-tu choisi d’intégrer Penninghen ?

J’ai eu un coup de cœur en me rendant aux portes ouvertes. C’était un ami de mes parents, architecte, qui m’avait parlé de Penninghen. Comme je ne connaissais pas l’école, les portes ouvertes étaient le meilleur moyen de la découvrir. Je me souviens avoir été guidé au travers de l’expo par une étudiante en 3e année qui m’a dit qu’elle ne savait pas dessiner en arrivant à la prépa. Ça a fait tilt dans ma tête. J’avais déjà une fibre artistique, notamment parce que je fais de la musique, puis j’étais curieux de photoshop, des logiciels mais je ne savais pas dessiner non plus. Je sentais que j’avais ce besoin de créer, je voulais faire du beau, des trucs qui me plaisait esthétiquement.

 

As-tu trouvé l’année préparatoire difficile ?

Oui quand même. Les premières semaines j’étais hyper assidu. Le week-end je ne faisais pas la fête par peur de ne pas être capable de suivre le rythme. Mon assiduité et mon organisation m’ont permis de ne pas prendre de retard et même de prendre confiance en moi. C’est une prépa qui prend du temps mais on nous le dit dès le départ. On nous prévient qu’il ne faut pas avoir peur d’éventuelles nuits blanches ou des nuits courtes, que ça fait partie de la réalité du métier de créateur.

CLÉMENT MASSY DIPLÔMÉ EN ARCHITECTURE INTÉRIEURE EN 2022

Tu as obtenu ton diplôme il y a moins d’un an. T’es-tu senti armé professionnellement après l’école ?

Complètement. Notamment parce qu’en quatrième année, on doit faire deux stages, ce qui nous confronte à la réalité du métier et du marché. Après mes stages, j’ai rencontré un professionnel du design d’objet médical, notamment des lunettes. Ça m’a ouvert une porte sur le design produit, qu’on n’étudie pas à Penninghen. J’ai pu appliquer des méthodes de pensées sur le design que j’avais acquises et développées à l’école. C’est la force de Penninghen, on vous apprend à faire des choses qui ont un sens. Je n’étais pas diplômé que j’arrivais déjà à intégrer des modes de pensées et à les mettre en pratique.

 

Comment présenterais-tu la pédagogie de Penninghen ?

C’est une pédagogie par la réalité. Il y a du stress, de l’exigence, des dead lines… On est obligé d’apprendre à faire vite, à être dans un acte créatif permanent. Je crois que sans pression, sans rigueur, ça ne marcherait pas. Comme dans toute démarche créative, étudier à Penninghen, c’est une quête de soi, on découvre ce qu’on est capable de produire, jusqu’où on peut et on veut aller. Les enseignants nous poussent dans cette démarche pour nous préparer au métier et à sa réalité. Leur notation est dure mais elle nous confronte aux réalités de notation par les jurys lors de la présentation de notre projet de diplôme.

CLÉMENT MASSY DIPLÔMÉ EN ARCHITECTURE INTÉRIEURE EN 2022

Le projet de diplôme est présenté comme étant le dernier projet académique et premier vrai projet professionnel. Que retiens-tu de cette étape marquante de ta scolarité ?

C’était énormément de travail mais comme c’était un projet personnel, qui parlait un peu de moi, de ce que j’aimais, ce n’était pas si dur. C’est un bon souvenir. C’est le moment où j’ai le plus grandi grâce à l’autonomie totale qu’on a pour conduire notre projet. J’ai un profil polyvalent, multidisciplinaire, curieux, j’ai besoin de faire les choses sous plusieurs angles. Le projet de diplôme c’était l’occasion de faire tout ce dont j’avais envie parce que j’étais libre. J’ai pu faire de l’urbanisme, du paysagisme, du design produit, de l’architecture et de l’architecture intérieure. J’avais choisi Anthony Fitoussi comme directeur de diplômes. Je l’avais eu comme enseignant à plusieurs reprises pendant ma scolarité à Penninghen. C’est quelqu’un qui a une approche très artistique, très créative de l’architecture intérieure. Il dessine beaucoup et je procède aussi beaucoup avec cette vision du sketching. Il avait des connaissances très fines et précises sur mon projet de diplôme. Ça m'a permis de développer un projet total, multi-échelles, à la fois social, économique, environnemental et d’y trouver une forme de liberté créative. J’ai développé un pavillon des nouvelles technologies, de la dépollution et du recyclage, qui nécessitait de développer une économie locale autour du plastique et sa collecte, basé sur le concept en pleine croissance du plastic banking. C’était aussi l’occasion de montrer que le recyclage n’est pas seulement une affaire de bonne conscience mais bien un outil de création et de développement de projets architecturaux. Il nourrissait mes réflexions en me donnant les références qui me permettaient de creuser mon sujet. Il avait une sensibilité technique et humaine.

 

Quels souvenirs gardes-tu de cette journée de soutenance et de présentation aux jurys ?

Je me souviens surtout de mon dernier jury qui m’a mis en difficulté pour vérifier ma réflexion mais tout s’est très bien passé. Il y a des gens qui aiment ce qu’on fait, d'autres non, des gens que l’on va toucher et d’autres non. Ça dépend de la sensibilité de chacun et il faut adapter la présentation de son projet en fonction de son interlocuteur. Il faut parfois le prendre comme un challenge. Les cours que nous avons avec Thomas Pieds en 5e année nous préparent à cet exercice de soutenance et il nous apprend à développer une forme d’intelligence émotionnelle, à être patient avec les gens, à faire attention à leur sensibilité. Il y avait un sentiment de délivrance à la fin de cette journée et une certaine tristesse à l’idée de ne plus revenir chaque semaine avec les copains. Il y a un truc dans cette vie d’atelier, dans cette pression commune, qui soude, qui fait que ce n’est pas dur de galérer, parce qu’on est ensemble. On se voit dans tous nos états, ça crée des liens, c’est une forme de famille.

CLÉMENT MASSY DIPLÔMÉ EN ARCHITECTURE INTÉRIEURE EN 2022

Y a-t-il d’autres cours qui vous préparent à la réalité métier durant le cursus ?

Le cours de brand curation en 5e année est sans doute le cours le plus proche de la vie professionnelle. On est confronté à des notions de budget, de marketing… On travaille en grand groupe et cette approche nous apprend à gérer l’humain dans un projet professionnel. Dans chaque équipe il y a des étudiants qui ont des approches, des sensibilités, des objectifs professionnels différents du fait que nous sommes en équipes mixtes composées d’étudiants en formation architecture intérieure, de formation communication et de formation direction artistique. Tout le monde n'a pas le même niveau d'implication mais chacun doit trouver sa place. On est à un stade de nos études où les projets on sait les faire. Le but est donc de réussir à embarquer et motiver son équipe. C’était un apprentissage humain.

 

Durant ta scolarité, tu as participé au workshop Atelier Meriguet Carrère proposé à l’école. Qu’en retiens-tu ?

C’était top. Lorsqu’on a soutenu notre projet devant le jury, c’était la première fois qu’on présentait un projet réalisable, dans un contexte réel et devant des professionnels donc c'était un peu stressant Les workshops sont inter cursus donc ça m’a permis de rencontrer des étudiants en direction artistique avec qui j’ai fait d’autres projets par la suite d’ailleurs.

CLÉMENT MASSY DIPLÔMÉ EN ARCHITECTURE INTÉRIEURE EN 2022

Que fais-tu aujourd’hui, moins d’un an après l’obtention de ton diplôme ?

J’ai monté mon studio que je qualifie de multidisciplinaire. J’y développe une vision de touche à tout que j’ai commencé à nourrir pendant mon diplôme. J’offre plein de services différents, connexes à l’architecture intérieure comme le prototypage d’objets, la visualisation 3D de projets, la décoration et de l’architecture intérieure bien entendu. Je fais pas mal de design produit, de design mobilier et de visualisation 3D, c’est ce qui me passionne. J’ai découvert cette passion durant mes stages et j’ai pu avoir la liberté de créer pour des marques comme D’Orsay. J’essaye de rendre mes services accessibles pour libérer la création. J’ai envie qu’elle soit popularisée. C'est déjà parfois compliqué de générer une idée donc j’aime l’idée de faciliter sa réalisation. Les métiers de demain n'existent pas encore, il faut aller briser les codes, se faire plaisir ça fait partie des métiers de passion et de création. Quand on s’amuse on fait des trucs vraiment sympa et qui plaisent et ça donne au gens envie de jouer avec nous. Parallèlement, je développe beaucoup d’impression 3D. J’ai acheté ma première imprimante avec laquelle on peut modéliser et produire de vrais projets quand j’étais en 3e année à Penninghen. Je développe une activité hyper compétitive. En ce moment par exemple, je travaille avec un vendeur de ski qui a des meubles hyper anciens auxquels il lui manque des pièces qui ne sont plus fabriquées que je peux lui refaire grâce à l’impression 3D. Je mise beaucoup sur cette technique pour nourrir mon activité de designer.

 

Qui sont tes clients ? Comment les trouves-tu ?

Je me suis lancé très activement en janvier 2023 avec notamment de l’assistance sur set design pour Dior sur des petits événements (showroom, préparation d’un dîner…). C’était une recommandation d'un proche et il cherchait un profil touche à tout comme moi. Ce sont généralement des particuliers qui font appel à moi. La formation qu’on suit à Penninghen fait qu’il est aussi facile de se positionner comme “concepteur” et donc permettre à des idées de voir le jour, ou accompagner les gens dans l’externalisation et la mise en forme de ce dont ils ont envie. J’aime et me retrouve beaucoup au travers de cette position de facilitateur de la création et je pense que beaucoup des particuliers qui font appel à moi sont à la recherche de ce genre de services. J’obtiens beaucoup de mes clients grâce au bouche à oreilles ou au travers d'expériences que j’ai pu avoir au sein de Penninghen mais je vais rentrer dans une phase de prospection dans différents secteurs pour étudier un peu les possibilités d’application de mes services. Quand on est diplômé en architecture intérieure à Penninghen, on peut travailler avec plein de corps de métiers. C’est ce que je vis en ce moment, en prenant place avec mon studio au sein d’une équipe déjà organisée. Les corps de métiers ne sont pas seulement liés au bâtiment, et c’est très enrichissant.

CLÉMENT MASSY DIPLÔMÉ EN ARCHITECTURE INTÉRIEURE EN 2022

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Un pas de côté, Penninghen programmée à KG+

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Kyotographie 2023
INTERNATIONAL

Cette année, pour sa quatrième participation, l’exposition Un pas de côté, présente une sélection d'images produites par les étudiants inspirés par le thème Border de Kyotographie 2023.

À l'invitation de Lucille Reyboz et Yusuke Nakanishi, les fondateurs du festival Kyotographie, et à l'initiative d'Eric Pillault, directeur de création et enseignant référent en Direction Artistique à Penninghen, l’école participe au KG+ depuis 2017. 

KG+, programme satellite du festival international Kyotographie, se déroule chaque printemps depuis 2013, (la période du Covid a contraint à une annulation et un décalage de programmation). Festival artistique dédié à la découverte et au soutien des photographes, conservateurs et galeristes les plus talentueux, KG+ offre un panorama d'artistes émergents et chevronnés.

Kyotographie 2023

Cet événement international est une occasion exceptionnelle pour l'ensemble de la communauté internationale des arts photographiques de se rencontrer, de partager et d’étendre leur réseau. Les expositions, organisées dans divers lieux de Kyoto, encouragent des expressions créatives très variées. C'est une occasion exceptionnelle pour Penninghen, unique école participante, d'étendre son influence au niveau international et de promouvoir les résultats de ses enseignements.

Présentée du 14 au 18 avril 2023 à la Bijuu Gallery, qui accueille Penninghen pour la quatrième fois, l'exposition Un pas de côté , inspirée par Border, thème directeur de Kyotographie cette année, propose une sélection de travaux photographiques d'étudiants réalisés tout au long de l'année dans le cadre de leurs cours, encadrés par l'éditeur Patrick Rémy et le photographe Christophe Rihet. Jules Banide, responsable de la Direction Artistique à Penninghen, en a conçu la scénographie. Une édition est distribuée aux visiteurs toute la durée de l'événement.

Kyotographie 2023

Un pas de côté

La frontière est une source d'inspiration. Mur, montagne, rivière ou ligne imaginaire, la frontière est aussi réelle que symbolique. Elle rassemble autant qu'elle sépare. La frontière partage, limite, détermine, révèle. Ni tout à fait à l'intérieur ni tout à fait à l'extérieur, physique ou mentale, la frontière est un non-espace qui enferme et isole mais aussi rassure et protège. La frontière est une invitation à être franchie, elle montre le chemin pour aller au-delà, pour passer d'un lieu à un autre, d'un monde à un autre, d'une limite à une autre. S'en éloigner pour mieux la percevoir. Elle nous incite à faire un pas de côté pour mieux saisir l'imperceptible.

C'est dans cet esprit qu'ont été sélectionnées les différentes propositions présentées dans l'exposition ainsi que celles qui figurent en prolongement sur l'affiche qui l'accompagne.

Un pas de côté, KG+, Opening le jeudi 13 avril de 18:00 à 19:00, du 14 au 18 avril 2023, Bijuu Gallery, 194 Sendocho, Shimogyo Ward Kyoto, 600-8019, Japon

Border, Kyotographie Festival, du 15 avril au 14 mai, Kyoto, Japon

Kyotographie 2023
Kyotographie 2023
Kyotographie 2023
Kyotographie 2023
Kyotographie 2023
Kyotographie 2023
Kyotographie 2023

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Alexis du Portal diplômé en communication 2022

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ALEXIS DU PORTAL DIPLÔMÉ EN COMMUNICATION 2022
ALUMNI

Alexis du Portal diplômé en Communication en 2022 est sorti major de sa promotion avec son projet “Yakom”. Un jeu de société qui sensibilise à l’écologie et dont il travaille aujourd’hui au développement et à la commercialisation.

Tu es sorti diplômé et même major du Mastère Communication en 2022. Qu’est-ce qui t’avait poussé à intégrer Penninghen ?

Avant d’intégrer Penninghen, j’avais fait une école de commerce, développement et géopolitique en alternance. J’avais travaillé en tant que business developer dans la réalité augmentée. J’avais également fait une prépa artistique dans une autre école de design. C’est une amie qui avait étudié la Direction Artistique à Penninghen qui m’avait parlé de cette école, en me disant que c’était génial.

L’école proposait ce nouveau Mastère Communication qui me correspondait car il reliait le commerce avec créa. J’aimais bien cette approche “Cross Fertilization”. Pour moi Penninghen était une école de création et le Mastère réunissait les facettes de mes deux précédents cursus.

 

Que retiens-tu de tes études à Penninghen ?

Pendant les deux années du mastère, j’ai appris à monter mes projets de A à Z en me coordonnant avec d’autres personnes, d’autres métiers, afin de produire quelque chose de complet. Penninghen m’a ouvert aux secteurs du luxe, de la création, que je ne connaissais pas forcément notamment grâce aux profils de certains enseignants qui étaient portés sur la création d’identité de marque dans le secteur du luxe.

Il y aussi eu le workshop avec le Château de Fontainebleau auquel j'ai participé en 5e année, qui reliait patrimoine, luxe… J’avais bien aimé ce projet parce qu’il réunissait des étudiants du Mastère Direction Artistique et Communication comme pour le cours de Brand Curation, où les étudiants des trois filières sont mélangés.

ALEXIS DU PORTAL DIPLÔMÉ EN COMMUNICATION 2022

 

Où avais-tu fait tes stages de 4e année ?

J’ai fait trois stages de deux mois chacun.

Le premier, dans la société de jeux vidéo ITERATIVE EDUCATION qui développait un jeu pour aider à réviser le brevet et le bac. J'ai travaillé à la refonte de leur plateforme de marque, j'ai également produit du contenu pour les réseaux sociaux. J'ai aussi travaillé sur l'UX du jeu.

J'ai réalisé mon deuxième stage au sein d'une agence de communication qui m'a confié des missions qui conjuguaient de la communication et du graphisme.

Pour mon dernier stage, j'ai été accueilli chez Auricoste, horloger de la Marine depuis 1854, où je travaille aujourd’hui.

 

Comment définirais-tu la pédagogie de l’école ?

C’est une école qui est quand même assez dure, mais c’est bien. De temps en temps tu te prends des claques sur ce que tu as réalisé et donc tu repars, tu retravailles, tu reviens à la charge. C’est ce qui est hyper agréable à Penninghen, on apprend à placer et maintenir la barre haute, toujours la dépasser, aller toujours plus loin dans les détails, dans les questions.

Le Mastère Communication touchait à pas mal de sujets différents. J’ai trouvé ça bien pour un profil comme le mien qui faisait plein de choses différentes : de la créa, de la com, de l’écriture… On a pu se former sur plein de choses. Il y a à la fois de la théorie et de la pratique durant les cours. Pour la plateforme de marque par exemple, nous avons eu trois enseignants différents, avec des bagages, des retours et des conseils différents : 2 vice-présidents de TBWA dont l'un était davantage porté sur la refonte / construction de marque et l'autre sur la communication de crise en relation avec les origine de la marque .

Nous avons également reçu les enseignements d’une vice- présidente de l'agence W autour de la genèse du branding, la mise en relation de l'identité de la marque avec l'image qu'elle reflète. Ce qu’on voyait en cours s’appliquait sur tous les projets que nous faisions à l’école, notamment le projet de diplôme.

ALEXIS DU PORTAL DIPLÔMÉ EN COMMUNICATION 2022 YAKCOM

Justement, peux-tu nous parler de ton projet de diplôme ?

Je voulais faire un projet qui propose une double approche de la communication. J’ai donc créé d’une part un jeu qui sensibilise à l'écologie à laquelle je suis sensible et d’autre part la communication autour du jeu pour le vendre. En 2022, le dernier rapport du GIEC est sorti et je me suis rendu compte qu’une personne sur deux ne savait pas ce qu’était le GIEC.

Il y avait pour moi deux sujets à traiter : l’écologie et le GIEC. J’ai créé “Yakom un problème climatique”, un jeu de société pour sensibiliser de manière ludique et de façon non moralisatrice, sans heurter les gens. Le but reste de jouer. Une fois diplômé et sorti de l’école, j’ai remanié le jeu avec un ami et on a monté une maison d'édition (Les Éditions Voisins) pour laquelle on crée nos propres jeux de société.

On vient de finir notre campagne de financement participatif et on atteint 125% de l’objectif, en vendant un peu plus de 100 boîtes de jeu. On peaufine actuellement la réalisation des boîtes achetées et commandées. Dans un second temps, on ira chercher des distributeurs pour commercialiser à une plus grande échelle. C’est cool de voir ce projet aboutir et prendre vie.

 

Que retiens-tu de la présentation de ton projet de diplôme aux membres de ton jury et au grand public ?

C’est une semaine fatigante. L’exposition attire beaucoup de monde et il y a du passage non stop sur les stands. On rencontre des professionnels comme des particuliers et c’est génial. C’est un très bon exercice, qui nous apprend à condenser une histoire, en l’occurrence celle que l’on est venu créer autour de notre projet. On apprend aussi à s’adapter à la personne face à nous. Il y a ceux qui sont là pour trois minutes, à qui il faut présenter le projet en trois phrases et ceux qui sont très intéressés, avec qui tu développes le projet pendant vingt minutes.

C’est grâce à l’exposition que j’ai pu commencer à financer la création du jeu car j’ai pu identifier toutes les personnes qui étaient intéressées par les pré-commandes. Durant cette semaine et après la remise des diplômes il y a pas mal d’entreprises qui m’ont contacté pour me proposer des postes, des agences de communication notamment.

ALEXIS DU PORTAL DIPLÔMÉ EN COMMUNICATION 2022

Quelle est ton activité principale aujourd’hui ?

Je suis auto-entrepreneur. J’ai quelques missions de freelance en stratégie de com, graphisme, photographie ou création de contenu et je travaille principalement chez Auricoste, la maison d’horlogerie où j’avais fait mon stage. C’est une marque avec une histoire incroyable : elle a équipé tous les officiers dans les tranchées pendant la première guerre mondiale, elle a équipé des sous-marins, des porte-avions, des plongeurs de combat, elle a même reçu la médaille d’or de l’exposition univers de Paris en 1900. Aujourd’hui j’arrive pour redynamiser la marque. Pour cela, je fais aussi bien de la communication, du branding, du commercial, je noue et développe des partenariats... On a relancé les réseaux sociaux, on refait le site web et là on part sur une campagne de communication avec des influenceurs et des collaborations.

En parallèle, j’ai aussi créé une marque de vêtement qui s’appelle “Mes Copains Copines”. C’est en phase de développement actuellement.

ALEXIS DU PORTAL DIPLÔMÉ EN COMMUNICATION 2022

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