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Éric Pillault, enseignant en direction artistique

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ÉRIC PILLAULT, ENSEIGNANT EN DIRECTION ARTISTIQUE
ENSEIGNANT

Depuis plus de 55 ans, l’école Penninghen forme les nouvelles générations de professionnels de la création. L’excellence et l’exigence se transmettent, année après année, grâce aux enseignants de l’école. Des hommes et des femmes passionnés, tous professionnels en activité et pour la plupart, passés sur les tabourets de l’école. Découvrez le portrait et la vision pédagogique d’Éric Pillault, enseignant en Direction Artistique.

Vous êtes enseignant en direction artistique et ancien étudiant de Penninghen. Qu’est-ce qui vous a donné envie de venir enseigner dans l’école où vous avez étudié ?

C’est Gilles Poplin, le directeur de Penninghen, qui me l’a proposé. J’ai commencé par donner des cours de photo. Ça m’a servi pour aller crescendo dans mes enseignements et ça m’a permis d'enseigner la direction artistique trois ans après avoir commencé à Penninghen. Je ne suis pas sûr que j’aurais réussi à enseigner la direction artistique dès mon arrivée. C’est un exercice de donner cours à des élèves.

 

Pourquoi avoir commencé par enseigner la photo ?

J’ai beaucoup travaillé avec des photographes à travers mon expérience en presse. Pendant plus de 20 ans, j'ai travaillé avec des photographes et des professionnels de la photographie, du stylisme, de la coiffure, de la mode…

ÉRIC PILLAULT, ENSEIGNANT EN DIRECTION ARTISTIQUE

Qu’est ce qui vous a poussé à vous orienter dans l’édition, dans ce secteur en particulier ?

Ça s’est fait naturellement. J’ai travaillé pendant 25 ans pour la presse magazine et ce n’est pas un monde si éloigné de celui de l’édition. Ça reste un support d’impression, d’édition. On a affaire à des gens qui font de la fabrication, de l’impression, parfois même à des journalistes qui font des livres. La plus grosse différence entre ces deux secteurs concerne la temporalité qui est complètement différente. Le rythme d’une maison d’édition est intense et le rythme de sortie des livres est lui très long, entre 6 mois et 1 an, alors que pour les magazines, on travaille avec des deadlines mensuelles ou hebdomadaires, c’est complètement différent.

 

Comment pensez-vous que ce secteur soit amené à évoluer sur les prochaines années ?

La presse et l’édition ne disparaîtront jamais. Tout comme la musique ne disparaîtra jamais, la presse ne disparaîtra jamais, la photo ne disparaîtra jamais. On n’a jamais fait autant de photos de notre vie. Ce sont les inventions technologiques et la manière de gagner de l'argent avec l’industrie qu’il y a autour qui changent. Le journalisme ne va jamais disparaître. Tous les jeunes à l’école ont envie de faire de l’édition, des magazines. Dans la presse, il y aura, à un moment donné, une invention technologique. On se dira “ah ça existe, on peut faire comme ça". Ça va prendre dix à quinze ans pour que cette évolution prenne vie.

ÉRIC PILLAULT, ENSEIGNANT EN DIRECTION ARTISTIQUE

Comment décririez-vous le métier de directeur artistique ?

Mon métier consiste à traduire un message et une idée en image, en texte et en typographie. Tout simplement. Ça s’applique à différents supports, ça peut-être une bouteille d’eau comme un magazine ou un livre, mais finalement c’est toujours la même réflexion et la réponse à cette question : “C’est quoi l’idée, c’est quoi l’histoire?”

 

Comment faites-vous pour ne jamais être lassé et toujours savoir vous renouveler ?

J'ai la chance d’avoir un métier où je rencontre plein de gens. Chaque demande est différente, chaque client, chaque projet. On ne peut pas se lasser.

 

Comment stimulez-vous votre créativité et votre réflexion ?

Moi, c’est surtout grâce au Japon. J’y trouve dans l’air qu’on y respire, dans ce qu’on y voit, dans les livres, dans la musique, une source d’inspiration. Tout m’inspire là-bas.

ÉRIC PILLAULT, ENSEIGNANT EN DIRECTION ARTISTIQUE

Comment définiriez-vous la pédagogie de Penninghen ?

C’est du travail. Je donne des cours de Direction Artistique en 5e année, c’est la dernière ligne droite pour les étudiants et leur diplôme. Notre rôle en tant qu’enseignant est de les encourager à raconter des histoires. C’est tout l’objet de leur diplôme. La question qu’on leur pose c’est : “dans quoi tu nous embarques? qu'est ce que tu nous racontes ?”. C’est ce qui nous intéresse tous. La pédagogie à Penninghen prend plein de formes. On apprend à faire les choses vite et bien. Je pense qu’ici on sait ce qu’est une deadline. Les étudiants sont préparés pour la vraie vie. La pédagogie de Penninghen passe par le fait de produire beaucoup. Ça ne veut pas dire que la quantité prime sur la qualité, mais les étudiants prennent l’habitude de faire, de produire, de livrer.

 

Cette capacité à se projeter sur le monde professionnel, à appréhender les attentes, les deadlines, c’est ce que vous cherchez à transmettre à vos étudiants ?

Évidemment ! C'est d'ailleurs pour ça que je fais venir des intervenants aux profils très variés, que ce soit des anciens de l’école ou pas. J’invite régulièrement dans mon cours des photographes, journalistes, relieurs, éditeurs. J’aimerais bien qu’il y ait plus de profils différents. Le but c’est de permettre aux étudiants de rencontrer des profils qu’ils vont retrouver dans la vraie vie, de leur montrer des parcours différents. Les étudiants me font des retours et ils sont très contents de ces rencontres. Les intervenants aussi d’ailleurs, c'est un exercice pour eux, ça les oblige à prendre un moment de recul, à s'arrêter et se demander ce qu’ils ont à dire, à montrer. C’est toujours bien.

ÉRIC PILLAULT, ENSEIGNANT EN DIRECTION ARTISTIQUE

Selon vous, qu’est-ce qu’un bon directeur artistique ?

Un directeur artistique devient meilleur au bout d’un certain temps. Avec les années, tu vas plus vite d’un point de vue technique. Mais il n’y a pas que la technique que les gens cherchent et attendent. Il y a un rapport humain donc je pense qu'un bon directeur artistique c'est quelqu'un qui va comprendre les attentes et qui va les dépasser. Faire un logo, c’est à la portée de plein de gens. Je ne dirais pas que c’est facile mais après cinq ans passés à Penninghen, tout le monde sait faire un logo. Ce qui va faire la différence entre deux logos, encore une fois c’est l’idée, l'histoire que tu racontes avec. C’est ça être un bon directeur artistique.

 

Qu’est ce qui distingue Penninghen d’autres écoles ?

Ce que je sais c’est qu’à Penninghen on dessine beaucoup et c'est très important même en dernière année, c’est dans l’ADN de l’école. Penninghen t’apprend à appréhender par la forme.

ÉRIC PILLAULT, ENSEIGNANT EN DIRECTION ARTISTIQUE

Quel conseil donneriez-vous aux futurs étudiants de Penninghen ?

Il faut s'accrocher, surtout en première année. Lorsque j’étais moi-même étudiant à Penninghen, je me souviens avoir vu des élèves tellement mauvais en dessin... Ils se sont accrochés malgré les sales notes et il ont eu un déclic à un moment donné. La technique s'acquiert. Ils ne seront peut-être jamais aussi bons que d’autres mais ce n’est pas grave, ils sont déjà très bons. En revanche, ils racontent des trucs, ils vous surprennent avec des idées qui sortent de nul part. Cette capacité tu ne peux pas la deviner les premières semaines, les premiers mois en prépa à Penninghen. Donc il faut s’accrocher.

 

Et aux futurs diplômés ?

Je pense qu’il faut toujours continuer à apprendre. C’est comme le permis de conduire, tu l’obtiens parce que tu as appris à conduire mais est-ce que tu sais vraiment conduire ? C’est à force de conduire que tu sais conduire et c’est partout comme ça. Donc tu as le permis de direction artistique mais il te reste tellement de chemin à faire, de choses à apprendre et de gens à rencontrer. Il faut aussi multiplier les expériences.

ÉRIC PILLAULT, ENSEIGNANT EN DIRECTION ARTISTIQUE

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Penninghen donne l’allure au carrousel d’Hermès

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PENNINGHEN X HERMES
Partenariat

En octobre 2022, la maison Hermès a renouvelé sa confiance envers Penninghen lors d’un workshop au cours duquel les étudiants de 5e années ont dû créer un contenu amusant, décalé et surprenant sur le thème du cheval. Les productions sont désormais publiées sur la page Instagram d’Hermès.

La maison Hermès a choisi d'ouvrir son univers et son patrimoine aux étudiants de Penninghen en 5e année de direction artistique et de communication dans le cadre d’un workshop dont les créations voient aujourd’hui le jour sur la page Instagram de la célèbre maison.

 

Un exercice professionnalisant

Chaque année, Penninghen offre l’opportunité aux étudiants de 5e année de s’investir dans un projet professionnel réel et concret, répondant à une demande soumise par une marque.

Une semaine durant, les étudiants volontaires sont incités à s'impliquer dans le cadre d'un workshop qui vient prolonger de Penninghen avec la réalité d’une entreprise. Cet exercice professionnalisant permet aux étudiants d’explorer la richesse des formations dispensées à Penninghen en travaillant en interdisciplinarité. Accompagnés par des professionnels enseignants de l’école et de la marque commanditaire du workshop, les étudiants s’élèvent professionnellement et apprennent à ancrer leur création dans la réalité du marché.

PENNINGHEN X HERMES

Un attelage audacieux

Le double-objectif de ce workshop permet à Hermès d’aller à la rencontre d’un public plus élargi et en confiant son image à une école de création, de proposer des évocations innovantes, inspirantes et singulières de la marque par de jeunes créatifs invités à se saisir d’instagram pour donner de la marque une image moins conventionnelle et davantage grand public. Cette audace créative vient révéler la part moderne, ludique et néanmoins toujours élégante d'Hermès, sur un mode de communication moins classique.

À l'époque où les images commencent à pouvoir être conçues avec l'aide de l'intelligence artificielle, en offrant aux étudiants de Penninghen l'opportunité d'apporter leur vision, la maison Hermès ouvre à son univers et à son langage. Les binômes d'étudiants de direction artistique et de communication, encadrés par Romuald Stivine, fondateur de Monsieur l'Agent et de Marie Kalt, éditrice et journaliste, se sont attelés sur une semaine, à la réflexion, la conception et la réalisation de ces carrousels visuels.

PENNINGHEN X HERMES

Un carrousel d’images

 

Carrousel propose une déclinaison de courtes histoires visuelles autour du thème du Cheval et plus largement de l'univers équestre. Les réalisations ont été publiées sur la page Instagram d’Hermès, sous la forme de triptyque de posts ou de carrousel composé d’images ou de vidéos, à raison de quatre interludes en janvier et février. À travers cette figure centrale et essentielle de l'histoire de la maison Hermès, les étudiants ont dû explorer et comprendre l'ensemble du champ lexical que le cheval évoque pour la maison et en donner une traduction visuelle, avec style et singularité. Les propositions retenues, toutes très singulières, jouent sur divers registres qui vont de la poésie à l’humour en passant par une dimension formelle originale assumée.

  • “Royal Bluff“ de Laurane Cambassédès et Valentin Mignot
  • “Dressage“ de Emilie Benadiba et Emma Boussard
  • “Bolide” de Bianca Nebout et Manon Picozzi
  • “The Ponytales” de Sarah Bedrosian et Marie Berger

Les duos ont été évalués sur leur créativité, leur inventivité, leur capacité à raconter une histoire en cohérence avec la compréhension des valeurs et de l’univers Hermès, la mise en valeur des savoir-faire, et la qualité de la présentation visuelle et orale. Leurs propositions ont été jugées par un jury mixte constitué de membres de chez Hermès et de Penninghen.

Pour Hermès :

Christine Duvigneau, directrice gestion patrimoine des dessins

Alexandra Rivière, directrice de l'achat d'art print et films

Sophie Toporkoff, directrice de la communication

Cosmos Balsan, directeur du studio dessin

Pour Penninghen :

Gilles Poplin, directeur de création, directeur de Penninghen

Éric Pillault, directeur de création, enseignant à Penninghen

Jules Banide, directeur artistique, chargé de direction artistique de Penninghen

Marie Kalt, directrice éditoriale, enseignante à Penninghen

Romuald Stivine, directeur de création, cofondateur de Monsieur l'agent et de Oddity

 

Ce workshop est le deuxième mené avec la maison Hermès, après “Un jardin d’automne” avec les étudiants de 5e année en architecture intérieure pour les vitrines de la boutique paquebot de l'avenue George V.

PENNINGHEN X HERMES

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Mastère Communication : poursuites d'études après un Bachelor/Licence

Vous souhaitez étudier la communication après une licence ou un bachelor en commerce, en journalisme, en art, en marketing ou en communication ? 

Candidatez au mastère communication de Penninghen pour vous former à la communication créative, au branding et au design !

 

  • Intégrer une école d’art fondée en 1968
  • Suivre une formation hybride, unique en France, alliant stratégie et créativité
  • Donner une dimension artistique à votre cursus

  

Vous souhaitez intégrer notre mastère communication ? Déposez votre dossier de candidature avant le 10 mai 2023 !

 

Pourquoi rejoindre Penninghen ?

 

  • Une école reconnue et réputée depuis plus de 50 ans
  • Une formation professionnalisante qui s'appuie sur la pratique autour des cas réels pour des marques de prestige
  • Des opportunités de rencontres professionnelles multiples et régulières tout au long de la formation
  • Un réseau solide de plus de 3.500 diplômés 
  • 97% de placement dans les 6 mois après le diplôme dans les fonctions visées

Télécharger la brochure

Penninghen traite les données recueillies afin de gérer vos demandes d’information et vous accompagner dans votre orientation. Nous vous informons que Penninghen utilise vos données à des fins marketing pour personnaliser et adapter ses offres de services à vos besoins et établir des statistiques et des modèles de profils marketings. En communiquant vos coordonnées, vous consentez à être contacté par nos conseillers du lundi au vendredi de 9h30 à 19h00. Vos données seront conservées pour une durée de 3 ans; pour en savoir plus sur la gestion de vos données personnelles et pour exercer vos droits, veuillez consulter la politique de protection des données de l’école ou envoyer un mail à l’adresse dpo@penninghen.fr

Le Mastère Communication de Penninghen

Le mastère Communication de Penninghen est une formation supérieure conçue pour former les directeurs de communication, directeur de stratégie, directeur innovation, directeur design, aptes à accompagner les transitions sociétales, écologiques et technologiques d’aujourd’hui dans une perspective de progrès.

Les étudiants apprennent à développer leurs connaissances stratégiques (business model, planning stratégique, communication corporate et commerciale, management de projets...) et leurs capacités créatives (design thinking, conception, direction artistique, écriture et dessin...) et apprennent à enrichir leurs compétences personnelles (performing, éloquence, écriture, culture de l’époque, langue anglaise orale et écrite) afin de les maîtriser.

Le Mastère Communication de Penninghen est uniquement proposé en initial.

L'alternance n'est pas incluse dans les cursus de l'école.

Programme du mastère communication de Penninghen

Le mastère communication est accessible en deux ans, après un BAC+3 (licence ou bachelor) en journalisme, en commerce, en art, en marketing ou en communication. 

La quatrième année est celle du développement de la méthodologie et ses applications.

La cinquième année est l’aboutissement de votre apprentissage du métier de directeur communication. C’est la dernière étape, celle du partage de la création.

 

Parmi les matières enseignées :

  • creative strategy
  • design strategy
  • branding design
  • personal skills
  • cultural editing
  • sketching
  • acting
  • digital tools & project presentation
  • editorial strategy
  • english language
  • art direction & brand image
  • narration & liberal arts

 

Comment intégrer le mastère communication de Penninghen après un Bachelor/Licence ? 

Le mastère communication de Penninghen est accessible après une licence ou un bachelor en art, en commerce, en journalisme, en communication ou en marketing. 
Il vous forme en deux ans aux métiers de la stratégie de marque et de communication. 

  • L'admission en mastère communication est soumise au dépôt d'un dossier de candidature et à un entretien de motivation.
  • Les places en mastère communication à Penninghen sont limitées à 28 pour la rentrée de septembre 2023.
  • Pour participer à la prochaine session d'admission, déposez votre dossier avant le 8 février.

Les débouchés

  • Directeur de communication
  • Directeur de stratégie
  • Directeur de marque
  • Directeur marketing
  • Directeur événementiel
  • Directeur de l'innovation
  • Chargé de mécénat et de partenariat
  • Attaché de presse
  • Chargé de relations publiques
  • Concepteur-rédacteur
  • Média-planner
  • Community Manager

HUBERT DE MALHERBE - TIME AFTER TIME

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HUBERT DE MALHERBE - TIME AFTER TIME
MASTERCLASS

Hubert de Malherbe, designer et directeur de création, a donné une masterclass le 11 janvier dernier au sein de l'école Penninghen afin de partager avec les étudiants de 5e année sa vision du métier avant d'échanger avec eux.

“Ne jamais casser la dynamique positive, la réflexion créative c’est une fête.”

 

Diplômé des Arts et Métiers, Hubert de Malherbe, fondateur et Président-designer de l’agence Malherbe Design, possède la logique et la rationalité de l’ingénieur, doublée d’une insatiable curiosité sollicitant la partie droite de son cerveau. Très positif et galvanisant ses équipes, il est guidé par une volonté assumée de donner le meilleur à ses clients comme le dit la baseline de son site “we are kind people gathering for the best of our clients”. Il crée son agence  en 1993 qui n’a eu de cesse en trente ans de se développer, de se déployer. 

 

“Le cycle du succès est entamé depuis l’enfance. Il faut le continuer.

Énorme machine qui fait travailler près de 200 créatifs, architectes, designers, graphistes, partout dans le monde, Malherbe Design est aujourd’hui leader international du design commercial avec 400 000 m2 de projets par an entre Paris, Shanghai, Hong Kong et New York. 

 

HUBERT DE MALHERBE - TIME AFTER TIME

“Aller vers les secteurs en croissance pour s’exprimer.” 

L’esprit de l’agence est de n’avoir aucun a priori, ni refuser par principe un client, (excepté l’industrie du tabac, secteur honni par Hubert de Malherbe). La méthode consiste à mettre en commun le maximum de compétences, les plus variées et les plus en adéquation pour proposer à chaque client LA solution qui lui conviendra au mieux, en cohérence avec sa cible, ses attendus et son budget. Engagée dans une démarche écologique, l’agence d’Hubert de Malherbe est au croisement de l’art et du commerce, de l’esthétique et du transactionnel.  

“Vous allez faire des métiers qui créent des envies, le désir est une donnée fabuleuse.”

D’espaces de vente à des éléments de mobilier, de bouteilles à des intérieurs d'avion, Hubert de Malherbe supervise lui-même certains projets stratégiques et s’implique personnellement dans certains projets-clés notamment du secteur de la mode à l’international.

 

HUBERT DE MALHERBE - TIME AFTER TIME

“C’est positif de partager, ça fait du bien.”

Pendant trente ans, Hubert de Malherbe a dessiné, inventé, créé, innové et c’est à ses fidèles collaborateurs qu’il laisse le soin désormais de conduire les projets agissant lui en chef d’orchestre, s’assurant de la cadence et du respect du tempo. 
 Designer, il injecte ses conceptions inédites pour ses clients prestigieux (Dior, Cartier, Greenkiss, la Samaritaine...). son immense espace beauté le plus grand d'Europe,...). Sa direction de création reste centrale dans certains gros projets comme les programmes pour grands magasins, centres commerciaux ou sites résidentiels de prestige.

“Il n’y a pas de méthodologie. L’essentiel est de FAIRE.”

Les étudiants ont eu le privilège de rencontrer et d’échanger avec le créateur à l'inspiration foisonnante, toujours en veille, pour qui le numérique compte autant que les objets et boutiques "en vrai" mais qui n’oublie pas l’importance de l’intuition et du geste créatif. 

 

HUBERT DE MALHERBE - TIME AFTER TIME

“Il faut se construire sur l’intelligence du client.”

C’est ainsi qu’il a longuement évoqué comment depuis 23 ans, avec une équipe restreinte, il entretient une relation très étroite et privilégiée avec la Maison Dior, et singulièrement Bernard Arnault lui-même, avec lequel il poursuit et nourri un long processus de recherche et développement créatif pour la marque, autour de très divers et nombreux projets qu’il lui soumet très régulièrement. Certains resteront à l'état d’idée, ils en nourriront peut-être d’autres, certains se monteront à Paris ou à Hong-Kong, pour un seul flagship ou peut-être dans l’ensemble du réseau des boutiques, parfois pour une année ou pour une soirée, “for the best of the client”.

Cette conférence s'inscrit dans le cycle réservé à tous les étudiants de 5e année de formation architecture Intérieure, de formation communication et de formation direction Artistique dans le cadre du cours de Brand curation conçu et conduit par Gilles Poplin, directeur de Penninghen.

HUBERT DE MALHERBE - TIME AFTER TIME

© MALHERBE 2022

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MARCH.STUDIO - THE PERFECT BLEND

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MARCH.STUDIO - THE PERFECT BLEND
MASTERCLASS

Les architectes australiens Rodney Eggleston and Anne-Laure Cavigneaux ont profité d’un voyage européen pour s’arrêter à Penninghen le 13 janvier 2023 le temps d’une magistrale présentation et d’un riche échange avec l’ensemble des étudiants de 5e année.

À la faveur d’une suggestion de Dennis Paphitis, fondateur de Aesop, Gilles Poplin a invité Rodney Eggleston and Anne-Laure Cavigneaux, fondateurs de March.Studio, à venir partager leur vision très singulière de la pratique de l’architecture. Synthèse des mots Manufacturing and Architecture, March.Studio, met au centre de sa réflexion créative, le matériau et son utilisation dans les projets architecturaux qu’ils conçoivent.

“The projects which thrive and are the most successful, are those where the idea is allowed to evolve and flourish and are not the result of pre-conceived ideas.”

“Les projets qui se développent et sont les plus réussis sont ceux où l'on laisse l'idée évoluer et s'épanouir et qui ne sont pas le résultat d'idées préconçues.”

 

MARCH.STUDIO - THE PERFECT BLEND

La philosophie de March.Studio, fondé à Melbourne en 2007, s’incarne dans son équipe pluridisciplinaire composée d’architectes, de graphistes et de designers industriels. Comme en a témoigné l’éblouissante et étayée présentation de leur travail, la démarche interdisciplinaire de l’agence s’articule autour de la construction de lieux dans une approche “at large”. L’ossature comme les matériaux, les plans, le choix de l’emplacement, la construction, jusqu’à la présentation du projet est toujours très pensée, justifiée et cohérente.

“We ask our clients to come to us with an open mind, and a flexible brief, ready to come on a journey with us.”

"Nous demandons à nos clients de venir nous voir avec un esprit ouvert, et un brief flexible, prêts à faire un voyage avec nous."

MARCH.STUDIO - THE PERFECT BLEND

C’est dans ce même esprit que les a approché leur tout premier important client, littéralement le voisin immédiat de leur agence, Dennis Paphitis, qui cherchait un concept fort pour sa boutique de Melbourne. C’est ainsi qu’a débuté cette fructueuse association d’esthètes passionnés. Une boutique, un concept, un matériau. Le bois, le verre, le papier, le métal martelé, la porcelaine, la pierre… tout est possible, la matière ou le l’histoire du lieu pouvant être le point de départ de la réflexion créative. Comme le carton les a fait connaître avec leur tout premier projet, ils ont appliqué ce concept pour la première des 80 boutiques Aesop qu’ils ont conçu à ce jour. 

“We have a vast knowledge of materials and processes and are constantly testing, prototyping and refining these for deployment in current and future projects.”

"Nous disposons d'une vaste connaissance des matériaux et des processus et nous testons, prototypons et affinons constamment ces derniers pour les déployer dans les projets actuels et futurs."

MARCH.STUDIO - THE PERFECT BLEND

Rodney Eggleston and Anne-Laure Cavigneaux sont des architectes qui construisent, parfois littéralement de leurs propres mains, et hormis les concours, considèrent que ne pas construire est une perte de temps, comme en témoignent les plus de 60 projets qu’ils ont réalisés depuis leur création.

“We like to take calculated risks that could create great opportunities and windfalls along with potential moments of architectural transcendence.” 

"Nous aimons prendre des risques calculés susceptibles de créer de grandes opportunités et d'importantes retombées, ainsi que des occasions de créer des moments exceptionnels de création architecturale."

MARCH.STUDIO - THE PERFECT BLEND

Élaborant des projets de durabilité écologique rationnel qui marquent d’une empreinte positive l’espace publique dans d’immenses agglomérations comme de petites villes à travers toute l’Australie, la renommée internationale de March.Studio s’est également forgée sur sa forte identité aux conceptions originales, parfois hors norme, sachant également faire le choix d’initiatives engagées et originales au service de projets d’art social, à but non lucratif.

“The success of a project depends as much on the client's engagement and understanding of our process as our "genius" alone.”

“La réussite d'un projet dépend autant de l'engagement du client et de sa compréhension de notre processus que de notre seul "génie".

 

Considérant que la qualité de vie et le bien-être peuvent être positivement influencés par notre environnement, March.Studio propose des solutions ingénieuses reposant sur l’interaction avec les matériaux, sur l’expérimentation de systèmes de construction innovants et sur une approche multidisciplinaire. C’est un des thèmes qu’ils ont développé au cours d’une masterclass inspirée et inspirante, prolongée par un dialogue nourri avec les étudiants qui les ont sollicités par de pertinentes questions. 

Cette conférence s'inscrit dans le cycle réservé à tous les étudiants de 5e année d'Architecture Intérieure, de Communication et de Direction Artistique dans le cadre du cours de Brand curation conçu et conduit par Gilles Poplin, directeur de Penninghen.

 
MARCH.STUDIO - THE PERFECT BLEND
MARCH.STUDIO - THE PERFECT BLEND
MARCH.STUDIO - THE PERFECT BLEND
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MARCH.STUDIO - THE PERFECT BLEND

© MARCH.STUDIO

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Hugo Toro & Maxime Liautard #12 signent le nouveau Terminal 1 de Roissy-Charles-de-Gaulle

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HUGO TORO & MAXIME LIAUTARD #12
ALUMNI

Embarquement immédiat avec Hugo Toro et Maxime Liautard, diplômés de Penninghen en 2012 en architecture intérieure. Un nouveau projet digne d’une ôde au voyage.

Après trois ans de travaux, le célèbre Terminal 1 de l’aéroport Roissy - Charles-de-Gaulle, a rouvert en décembre dernier, entièrement imaginé et dessiné par les architectes d’intérieur Maxime Liautard et Hugo Toro, Prix Met de Penninghen en 2020. Anciennement associés, ils se sont retrouvés pour en concevoir ensemble la toute nouvelle et flamboyante salle d'embarquement.

 

Un design résolument moderne

Ce nouvel espace de 5.600 m2, entièrement modernisé et agrandi, redessine dans sa totalité l'infrastructure du fameux bâtiment circulaire autour duquel gravitent 7 satellites, construit au début des années 1970 par l’architecte Paul Andreu, tout en conservant son esprit.

HUGO TORO & MAXIME LIAUTARD #12

L’esprit d’une époque

Inspirés par Paris est une fête d'Ernest Hemingway, les deux designers ont conçu un élégant décor de cuir et de laiton, de marbre et de velours, dont les lignes, les couleurs et les formes sont pensées comme une évocation revisitée du Paris des Années folles. Les matériaux choisis rappelant les piétements des guéridons et des comptoirs des cafés parisiens, le cuir des banquettes celui des brasseries, la forme jaillissante des lampadaires qui s’élancent sous la voûte de l’immense salle, offre au regard une perspective de joyeux bouquets de feux d’artifice qui s’élèvent et flamboient dans le ciel de Paris.

HUGO TORO & MAXIME LIAUTARD #12
HUGO TORO & MAXIME LIAUTARD #12
HUGO TORO & MAXIME LIAUTARD #12

©DR

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Graphisme et typographie, le guide par Michel Wlassikoff un essentiel à tout étudiant en graphisme

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LE GUIDE PAR MICHEL WLASSIKOFF
PUBLICATION

Initié par les éditions Flammarion, l’ouvrage Graphisme et Typographie Le guide est le onzième titre de la collection consacrée aux arts et ses applications dirigée par Elisabeth Couturier. Édité au printemps 2022 en partenariat avec l’école Penninghen, c'est à Michel Wlassikoff qui y enseigne depuis près de quinze ans, auteur de l’encyclopédique Histoire du graphisme en France, qu’en a été confiée la conception et la rédaction.

Diplômé de l’EHESS, ce grand spécialiste et historien du graphisme a par ailleurs contribué au magazine spécialisé Étapes: et également dirigé la revue Signes, revue de design graphique qu’il a créé en 1991 avec Frédéric Massard et Muriel Paris, enseignante à Penninghen et à laquelle il a participé jusqu’en 1998.

 

Les fondamentaux du graphisme

Auprès de ses étudiants de Penninghen en direction artistique, Michel Wlassikoff dispense la culture artistique à travers les fondamentaux du graphisme en abordant l’histoire et les thèmes majeurs de la discipline. En s’appuyant sur l’œuvre de figures emblématiques de la création graphique, il présente les différentes approches de chacun et décrit leurs diverses influences.

Graphisme et Typographie reprend cette même approche en dressant l’historique des disciplines, leurs divers champs d’application et les figures importantes qui ont traversé son histoire et celles qui œuvrent aujourd’hui. Comme dans son enseignement, Michel Wlassikoff dresse dans le guide un historique synthétique et néanmoins étayé ainsi qu’une galerie de portraits de vingt graphistes phares et emblématiques d’aujourd’hui, dont il estime l’approche et le travail essentiels. La singularité de chacun permet de balayer un large spectre du graphisme contemporain. S’y ajoute un lexique précis ainsi qu’une chronologie éclairante.

LE GUIDE PAR MICHEL WLASSIKOFF

Dans la sélection voulue par Michel Wlassikoff on retrouve des figures du graphisme proches de Penninghen, comme la graphiste Catherine Zask diplômée en 1984, Sylvia Tournerie directrice artistique diplômée en 1993, et Ludovic Houplain, fondateur du studio H5 diplômé la même année; Clémentine Berry de l’agence Twice Studio, enseignante en 3e année de direction artistique et Mathias Augustyniak cofondateur de M/M Paris, membre du jury de direction artistique en 2022.

Ouvrage essentiel à tout étudiant en graphisme et plus largement en communication visuelle, une édition spéciale, avec une sur-couverture aux codes graphiques de Penninghen, offerte à chaque étudiant de 2e année.

Graphisme et Typographie Le guide, Michel Wlassikoff 224 p., Editions Flammarion en partenariat avec Penninghen

LE GUIDE PAR MICHEL WLASSIKOFF
LE GUIDE PAR MICHEL WLASSIKOFF
LE GUIDE PAR MICHEL WLASSIKOFF
LE GUIDE PAR MICHEL WLASSIKOFF
LE GUIDE PAR MICHEL WLASSIKOFF

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LES ENJEUX DE LA CRÉATION

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PODCAST COM d’ARCHI
PODCAST

Invité dans le cadre du podcast COM d’ARCHI par Anne-Charlotte Depondt, journaliste spécialisée en architecture et design, Gilles Poplin parle du métier d’architecte d’intérieur et plus largement de l’approche singulière de l’enseignement des métiers de création au sein de Penninghen.

Premier podcast bilingue lancé il y a plus de six ans entièrement dédié au monde de l’architecture, très suivi, il propose de nombreuses interviews d’architectes et de professions connexes. Animé par sa fondatrice Anne-Charlotte Depondt, docteur en histoire de l'architecture, communicante et auteure, journaliste pour la revue Archistorm notamment, il est à retrouver ici.

 

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JOHN JEFFERSON SELVE - LA SOCIÉTÉ DES IMAGES

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John Jefferson Selve
MASTERCLASS

John Jefferson Selve est venu le 14 décembre 2022 donner une masterclass à l’ensemble des étudiants de 5e année de direction artistique, de communication et d’architecture intérieure

John Jefferson Selve est fondateur et éditeur des revues littéraires et artistiques Edwarda et Possession immédiate dont a paru l’année dernière le onzième numéro. Cette dernière, qui à ses débuts abordait les univers de la musique, la mode, à travers des portraits et des interviews, se concentre depuis plusieurs numéros sur la production de textes et d’images dans une approche plus traditionnelle de la revue littéraire. À travers Possession immédiate, John Jefferson Selve attend des contributeurs qu’il convie de donner une manière de voir ou de ressentir à travers leur regard d’artistes et leurs mots d’écrivains. Chacun est invité à donner sa vision, à parler “d’où il est” en tant qu’être, dans une approche presque existentielle, et dont les pensées s'agrègent plutôt que se confrontent. 

 “La transdisciplinarité est à l’œuvre dans les avant-gardes” 

Porteur régulier de projets éditoriaux littéraires depuis une quinzaine d'années, l’auteur a publié Meta Carpenter chez Grasset en 2022. Depuis dix ans, John Jefferson Selve collabore aux magazines de mode et lifestyle Purple Fashion Magazine et Interlope magazine et a également travaillé pendant plusieurs années avec le bureau de style parisien Peclers. 

 

“Savoir se décaler, avoir une distance, ne pas avoir le nez dans le guidon de notre hyper-modernité”

Professeur titulaire du master “textes et création littéraire” à la prestigieuse École Nationale Supérieure des Arts Visuels de La Cambre à Bruxelles, John Jefferson Selve est amené à collaborer régulièrement pour de prestigieuses marques qui souhaitent ajouter une plus-value littéraire forte à leur contenu.

JOHN JEFFERSON SELVE - LA SOCIÉTÉ DES IMAGES

“Faire permet de déplacer son point de vue”

Il est venu à Penninghen partager sa vision éclairante et donner des clés de réflexion sur le rapport des créatifs à l’image dans notre époque contemporaine qui en est pratiquement saturée considérant l’art comme une contre-offensive nécessaire.

“Se faire critique positif de l’époque, être à l'affût, ne pas adorer, se demander ce qu’est le contemporain des avant-gardes, le zeitgeist, l’esprit du temps”

 

Conseils de lecture de J.J.Selve :

Roland Barthes La chambre claire

Walter Benjamin Le livre des passages

Théo Casciani Rétine

Giorgio Agamben Homo Sacer

Annie Le Brun Ce qui n’a pas de prix

Roger Gilbert-Lecomte La Vie l’Amour la Mort le Vide et le Vent

 

 

Cette conférence s'inscrit dans le cycle réservé à tous les étudiants de 5e année d'Architecture Intérieure, de Communication et de Direction Artistique dans le cadre du cours de Brand curation conçu et conduit par Gilles Poplin, directeur de Penninghen.

JOHN JEFFERSON SELVE - LA SOCIÉTÉ DES IMAGES
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