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L’ATELIER DÉCOUVERTE, QU’EST-CE QUE C’EST ?

Prendre une décision pour leur orientation n’est pas chose aisée pour les lycéens qui s’y confrontent. Les choix sont nombreux et la phase d’orientation nécessite de connaître et comprendre les objectifs et les attendus pédagogiques de leur future école. Forte de ce constat, l’école Penninghen a choisi depuis plusieurs années de proposer aux lycéens, de terminales notamment, des “ateliers découvertes” afin de les aider concrètement à s’imprégner des lieux, des méthodes et de l’esprit de Penninghen pour mieux guider leur orientation. Ces ateliers sont des stages immersifs qui se déroulent sur cinq journées, encadrés par des enseignants de première année à Penninghen. Ils sont proposés deux fois par an, sur une période des vacances scolaires d'automne et d’hiver. Durant une semaine, les lycéens se mettent dans la peau d’un étudiant en année préparatoire à Penninghen, s’immergent dans le quotidien de l’école, vivent l’ambiance des cours, découvrent les attentes pédagogiques de l’école et comprennent les méthodes employées, le tout au rythme d’une semaine “réelle” de cours d’année préparatoire à Penninghen. Cette expérience unique est une façon idéale de confirmer son choix d’orientation et surtout de vérifier son envie d’intégrer Penninghen après le lycée.

S'inscire à l'atelier découverte

L’ANNÉE PRÉPARATOIRE À PENNINGHEN, UN CHOIX D’ORIENTATION

L’année préparatoire de Penninghen est ouverte à toute personne de 17 ans minimum, ayant le niveau bac. Accessible dans la limite des places disponibles, sans entretien ni concours, la première année laisse sa chance à chacun. Aucun bagage artistique n’étant requis, à Penninghen, chaque étudiant bénéficie d’une année pour acquérir les fondamentaux de la création.

Vingt-cinq heures de cours sont dispensées chaque semaine réparties sur sept disciplines (langage et création ; langage espace ; dessin d'observation ; langage graphique ; croquis ; illustration histoire de l'art) additionnées d’un volume de travail personnel similaire attendu. Le rythme intense de cette année préparatoire nécessite une bonne organisation. Cette année préparatoire est le point de départ d’un cursus en cinq ans dans l’une des trois formations proposées à Penninghen (architecture intérieure, communication, direction artistique). Encadrée par des enseignants aguerris, pédagogues dont beaucoup sont eux-mêmes issus de la formation, cette première année préparatoire, parfois difficile et toujours exigeante, est fondamentale car elle permet d’appréhender et de comprendre les attentes de la formation de Penninghen.

Certains des élèves inscrits en année préparatoire en ont eu un aperçu en participant à l’atelier découverte, qui propose une semaine durant, de se plonger dans la peau d’un étudiant en première année à Penninghen. La semaine de stage s'articule autour de sept disciplines enseignées en première année par le corps enseignant de l’année préparatoire à Penninghen. Une expérience enrichissante et éclairante, pour tout étudiant désireux d’intégrer Penninghen à la rentrée prochaine.

L’atelier découverte de Penninghen, au-delà de son aspect pédagogique, ludique et créatif, ambitionne par ailleurs d’éviter tout aspect déceptif concernant son orientation post-bac.

L’ATELIER DÉCOUVERTE DE FÉVRIER 2022

Lors de la session de février 2022, 58 lycéens et étudiants en quête de découverte de Penninghen se sont rencontrés lundi 21 février. Accueillis par Gilles Poplin, directeur de Penninghen, les stagiaires se sont vus remettre un kit créatif comprenant l’ensemble du matériel nécessaire à leur semaine de stage. Au gré des jours et des différents ateliers, les stagiaires, encadrés par sept enseignants attentifs et dédiés, ont pu découvrir les diverses disciplines, aiguiser leur œil et essayer des techniques de création qu’ils ignoraient et ainsi développer leur confiance.

À l’issue de leur semaine de stage, 93% des stagiaires ont indiqué que l’atelier avait répondu à leurs attentes, comme certains en témoignent :

• “Ce stage m’a montré toutes les facettes de l’art et m’a permis de savoir si l’art appliqué était vraiment fait pour moi” Manon, élève de terminale.
• “C’était très intéressant de suivre des cours différents avec plusieurs professeurs” Dimitri, élève de première
• “J’ai eu de très bons conseils pour chacun de mes projets” Charlotte, élève de première.
• “J’ai découvert la manière dont fonctionne une semaine à Penninghen” Laura, élève de première.
• “C’était varié, instructif, stimulant et amusant” Liv élève de terminale.
• “Avec ce stage, j’ai vu les cours de première année et j’ai pu voir les techniques à connaître pour m’améliorer” Constance, élève de première.

CE QUE LES STAGIAIRES ONT LE PLUS APPRÉCIÉ DURANT LEUR SEMAINE D’IMMERSION À PENNINGHEN ? 

Quand il s’agit de savoir ce qu’ils ont préféré, c’est “le cours de collage” pour Louis, “la peinture” pour Rose, “la diversité des activités” pour Juliette ; “toucher à tout et découvrir différents sujets” pour Léa.

LES BÉNÉFICES DE L’ATELIER DÉCOUVERTE DE PENNINGHEN

• Découvrir Penninghen concrètement
• Vivre l’ambiance unique d’atelier de Penninghen
• Vivre une semaine type d’un étudiant en première année à Penninghen
• Découvrir les enseignants de première année et leur méthode
• Découvrir les fondamentaux des arts appliqués
• Affiner son projet d’orientation
• Bénéficier d’un kit de matériel pouvant être utilisé en première année d’études
• Obtenir une réduction des frais d’inscription à Penninghen

Expliquant au travers de récents projets d’architecture intérieure iconiques sélectionnés pour l’occasion, Patrick Jouin le designer et Sanjit Manku l’architecte ont communiqué les émotions qui les animent et définissent leur pratique ainsi que leur méthodologie.

Jouin Manku, un dialogue

Duo singulier, multiculturel, ambitieux, entre l’architecture et le design : Patrick Jouin et Sanjit Manku inventent un métier au croisement de la production industrielle et de la longue tradition de l’artisanat. Combinant leurs expériences, leurs approches conceptuelles et expérimentales, ils ont vu l’opportunité de créer une collaboration dynamique qui efface les lignes entre les objets, l’intérieur et la structure. Une des valeurs fondamentales de l’agence est de se réinventer à chaque projet en travaillant sur un concept global du plafond à la petite cuillère ou de l’escalier à la poignée de porte. Associés aux plus grands pour des projets d’exception, à l’instar d’Alain Ducasse, Pierre Hermé, ou Van Cleef & Arpels, Patrick Jouin et Sanjit Manku développent une dialectique créative dédiée aux projets d’aménagement d’espace ou de design d’architecture. Sensibles, pragmatiques, fulgurants, éclairants, nous les remercions vivement pour ce moment.

Cette conférence s'inscrit dans le cycle à tous les étudiants de 5e année de formation architecture Intérieure, de formation communication et de formation direction Artistique dans le cadre du cours de Brand curation conçu et conduit par Gilles Poplin, directeur de Penninghen.

Crédit photo © Benoit Linero 

Pourquoi avez-vous choisi d'étudier à Penninghen ?

Initialement, je voulais faire mes études aux beaux-arts de Paris. J’étais très intéressée par la prépa de Penninghen car elle semblait pouvoir me préparer aux concours d’entrée des beaux-arts. Mais après une année à Penninghen, j’ai choisi d’y rester. Le niveau est là, la formation qui nous est dispensée en première année est vraiment géniale et unique. Je ne me voyais pas étudier ailleurs en fin de compte. Je ne regrette pas de ne pas avoir fait les beaux-arts ou les arts déco.

Que retenez-vous de vos années d'études à Penninghen ?

Les trois premières années à Penninghen ont été pour moi les meilleures années de mon cursus. Je découvrais tout. J’ai surtout été marquée par l’équipe enseignante, notamment Michel Bouvet et Pauline Jankowiak, qui ont supervisé mon projet de thèse. Je pense que mes études à Penninghen ont marqué le début d’une confiance en moi et si je suis ce que je suis aujourd’hui c’est grâce aux enseignants. Je n’ai eu que des supers profs et je voudrais pouvoir tous les remercier. Penninghen est encore dans mes veines, j’en parle souvent, j’en garde un très beau souvenir. C’est parce que j’étais diplômée de Penninghen que j’ai obtenu mon premier emploi. C’est une formation qui est très exigeante et qui m’a amené là où je suis aujourd’hui.

Peu de temps après l’obtention de votre diplôme à Penninghen, vous avez rejoint la société Plage pour qui vous avez développé un module de formation en lien avec vos études à Penninghen.

Oui, c’était mon premier boulot. Je l’ai obtenu par bouche à oreille, on m’a donné le contact d’une société basée à Lille, spécialisée dans le sticker. J’ai passé un entretien avec le patron qui, lorsque je lui ai parlé de Penninghen et de la pédagogie de l’école, a eu l’idée de proposer une formation à l’exigence à tous ses collaborateurs. Il voulait les sensibiliser au beau, comme je l’avais été durant mes études à Penninghen et il m’a donc missionné pour mener à bien ce projet. J’avais 12 personnes à former : le PDG, le DG et l’équipe marketing. Je n’avais jamais fait ça auparavant mais j’ai eu carte blanche. Grâce à l’appui de mon mari et de certains enseignants de Penninghen, j’ai pu réaliser ce projet. C’était passionnant. Suite à ce projet, mon mari et moi avons d’ailleurs été embauchés dans cette société. Nous avons fini par quitter nos jobs pour monter notre propre atelier. La formation ne m’a pas quittée pour autant, en parallèle de notre atelier, je donne des cours de dessin, c’est ma bouffée d'oxygène. J’adore le fait de transmettre ce que j’ai appris à Penninghen. Le fait d’accrocher les dessins à la fin du cours, par exemple, c’est quelque chose que je tiens de mes études à Penninghen et c’est super. On admire chaque production à la fin de chaque cours, on en discute et ça permet à chaque étudiant de progresser.

Au cours de votre carrière, vous avez eu l’opportunité de réaliser des vitrines pour Bonpoint.

Oui, c’est Pauline Jankoviak, enseignante à Penninghen, qui avait encadré ma thèse, qui m’a mise en contact avec Bonpoint. Ils ont fait appel à moi pour réaliser leurs vitrines avec des vêtements en papier. C’était en lien avec mon projet de thèse. C’était un très gros projet, très prenant mais j’en garde un très bon souvenir. Flammarion a récemment publié "Au cœur de la fermentation", un livre pour lequel vous avez réalisé les illustrations et votre mari les textes.

Comment en êtes-vous arrivés à réaliser un tel projet ?

C’est toujours une histoire de rencontres. Une ancienne collègue est mariée au directeur communication de Lesaffre, leader de la levure dans le monde. Ils avaient en interne l’idée d’un livre et par le bouche à oreille, mon mari a été démarché pour les textes et je les ai illustrés. Mes premiers dessins ont plu à Flammarion qui m’a alors proposé d’illustrer tout le livre.

Combien de temps à duré ce projet ?

C’est un projet sur le long terme. Je dirais que j’y ai consacré un peu moins d’un an. La partie dessin a été très dense et j’ai dû la faire en peu de temps. Ça a été un jeu de patience.

Était-ce votre premier projet d'édition ?

Oui. C'était un vieux rêve avec mon mari que de faire un livre mais trouver un éditeur, faire de la promotion de livre n’est pas notre partie. Quand on a eu ce projet c'était presque miraculeux.

Qu'en retenez-vous ?

L’envie de recommencer, d’en avoir d'autres.

Quels sont vos projets futurs ?

Concernant le livre, c’est un vrai succès, il va sans doute y avoir une réédition. Il y a eu une traduction en anglais et il y en aura peut-être une autre espagnol.

Côté ateliers nous travaillons sur différents projets : cela va du site web à la plaquette, mais notre ADN c’est un travail sur mesure ; cela nous permet d’avoir de belles collaborations comme celle-ci.

Déployant leur vision depuis près de 30 ans au travers de multiples pratiques, Benoît et Ivan ont présenté leur démarche et leurs activités dans le cadre de la conférence « Le personnage Astier de Villatte ».

Le personnage Astier de Villatte

Ivan Pericoli et Benoît Astier de Villatte ont fondé leur société en 1996 au départ avec un groupe formé de frères et sœurs de la famille Astier de Villatte et d’amis de l’Ecole des Beaux-Arts où ils se sont formés. Ensemble, ils inventent et fabriquent des « objets rêvés » : des meubles inspirés de rebuts ramassés la nuit sur les trottoirs ou dénichés chez Emmaüs, aux puces et dans les brocantes mais aussi des objets de tous les jours et de la vaisselle, en céramique, en détournant les techniques de sculpture apprises aux Beaux-Arts. En 2000, ils s’installent rue Saint Honoré et investissent un immense atelier de fabrication boulevard Masséna et installent ensuite leur seconde boutique rive gauche, rue de Tournon. En 2008, ils collaborent avec la parfumeuse Françoise Caron de la société japonaise de création de fragrances Takasago, pour lancer une gamme de produits parfumés qu’ils développent au fil des années grâce à l’intervention de parfumeurs de talent. Pour les encens, ils vont chercher le savoir-faire des illustres ateliers familiaux de l'île japonaise d’Awaji qu’ils conjuguent à celui des grands parfumeurs parisiens. En 2015, ils rachètent l’imprimerie SAIG (Société des ateliers et imprimeries graphiques) dirigée par l’un des derniers maîtres typographes en exercice et montent ainsi leur propre maison d’édition. En 2018, ils se lancent dans la fabrication de luminaires. Aujourd’hui, une cinquantaine d’artisans, pour la plupart tibétains, travaillent à la fabrication des céramiques et des luminaires Astier de Villatte, trois employés s’occupent de l’imprimerie, et une vingtaine de personnes se répartissent entre les deux boutiques parisiennes et les bureaux. En 2021, la première boutique en dehors de Paris a été inaugurée au cœur du vieux Séoul. Tous deux ont été membres du jury de direction artistique en juin 2021.

Cette conférence s'inscrit dans le cycle à tous les étudiants de 5e année de formation architecture Intérieure, de formation communication et de formation direction Artistique dans le cadre du cours de Brand curation conçu et conduit par Gilles Poplin, directeur de Penninghen.

Thierry Brunfaut

Thierry Brunfaut encadre les équipes internationales, supervise les décisions stratégiques et conceptuelles dans les différents studios et veille sur “l’ esprit Base ”, une mentalité qu’il s’est appliqué à façonner depuis près de trente ans. Sa fantaisie le pousse à bousculer les conventions et à changer souvent de direction. Issu d’une famille d’architectes, Thierry insuffle à Base une créativité débridée mais ancrée dans la réalité. Cofondateur de Base, Thierry n’est jamais aussi heureux que lorsqu’il enseigne. À travers des ateliers, des podcasts, des conférences et des articles d’opinion, il s’attaque à repousser continuellement les limites du secteur. Minimaliste jusqu’à la moelle, Thierry transpire une philosophie de la simplicité graphique et conceptuelle, magnifiquement illustrée dans sa série “ 5-minute posters ”. Mis à part ça ? Il aime le football, le film “Body Double ” et Kermit la grenouille, son double corporel autoproclamé.

Dimitri Jeurissen

Alors que la publicité vit son âge d’or, Dimitri Jeurissen débarque à Bruxelles. Encore étudiant en graphisme à La Cambre, il fonde la première agence Base. Après une brève carrière en tant que designer, il s’impose rapidement comme directeur artistique pour des marques telles que Loewe ou Delvaux et s’envole même à l’autre bout de la planète afin de prendre la tête de la direction créative du studio new-yorkais. Dimitri compte aujourd’hui sur son inclination naturelle à s’aventurer sur des territoires inexplorés et à réunir celles et ceux qui partagent les mêmes idées. Grâce à son approche curatoriale, la marque Base s’autorise à prendre des directions inattendues, comme en atteste le lancement de BEople Magazine. Ayant travaillé avec des photographes, artistes et musées internationaux, Dimitri est profondément ancré dans le monde de l’art contemporain et s’est imposé dans des lieux culturels de référence comme le Z33, l’iMAL ou le Wiels. Lorsqu’il ne travaille pas, il aime promener ses yeux sur les livres non lus qu’il continue d’empiler chez lui. Un bon moyen de lui rappeler tout ce qu’il lui reste encore à découvrir.

Cette conférence s'inscrit dans le cycle à tous les étudiants de 5e année formation architecture Intérieure, de formation communication et de formation direction Artistique dans le cadre du cours de Brand curation conçu et conduit par Gilles Poplin, directeur de Penninghen.

Comment intégrer Penninghen sans passer par Parcoursup ?

Pour intégrer l'année préparatoire en arts appliqués de Penninghen, il vous suffit de télécharger la fiche d’inscription et de l’adresser dûment complétée au secrétariat de l’école, par voie postale ou à remettre en mains propres.

L’inscription en première année à Penninghen est ouverte à tout élève justifiant du niveau terminale et de 17 ans minimum, sans prérequis de niveau ou d’expérience, dans la limite des places disponibles (300 pour la rentrée de septembre 2025). 

Quand s’inscrire à Penninghen ?

Les inscriptions à Penninghen sont ouvertes chaque année à partir d’octobre, soit un an avant la rentrée scolaire suivante. Pour s’inscrire en prépa arts appliqués à Penninghen, il est vivement recommandé d’anticiper son orientation dès son année de terminale. Les places pour intégrer la première année à Penninghen étant limitées et fortement demandées, il n’est pas rare que nos effectifs soient complets dès le mois de mars.

Télécharger le dossier d'inscription   

Les inscriptions pour la rentrée 2025 sont d'ores et déjà ouvertes !