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MASTERCLASS

Régulièrement depuis plusieurs années, l’historien de l’art Thomas Schlesser, membre du comité de parrainage de Penninghen, est venu partager le 27 novembre avec les étudiants sa réflexion autour du processus créatif interrogeant ses origines, ses mécanismes et ses multiples applications, notamment lorsqu’elles impliquent l’action de l’homme en tant que “faiseur”.

“La main entraîne l’esprit et non l’inverse”

Dans le cadre du cours de Brand Curation dans lequel s’inscrit le cycle de conférences, cette masterclass de Thomas Schlesser joue un rôle clé apportant des repères historiques, artistiques, philosophiques et même poétiques, qui stimulent la réflexion et encouragent la conscientisation qu’implique l’acte créatif. 

“Une bonne œuvre d’art, ça pense” 

Convoquant la pensée de grands  artistes, poètes, théoriciens, Thomas Schlesser est venu démontré en quoi la place de l'intelligence de la main est au centre de la réflexion créative comme pré-requis, considérant qu’un des grands vecteurs de l’intelligence, n'est pas le cerveau mais la main. 

“L’intelligence de la main émule l’intelligence collective”

De cette analyse esquissée l’an passé dans le cadre d’une réflexion autour de l’Intelligence Artificielle, Thomas Schlesser est revenu après des étudiants des trois cursus de 5e année sur l’idée qu'avoir un noble dessein, une vue de l’esprit et une méthode pour y parvenir, c’est précisément l’intelligence de la main. De cette intelligence, germe l’idée, selon un processus cyclique vertueux : du dessin au dessein, du dessein au dessin.

S’appuyant sur sa propre expérience liée à ses diverses fonctions d’historien, d’écrivain et de directeur d’institution culturelle, Thomas Schlesser, tout à la fois éminent chercheur, auteur du succès littéraire Les yeux de Mona, et actif directeur de la Fondation Hartung-Bergman, incarne cette articulation des intelligences à l’œuvre. 

“Soyez des investigateurs, des explorateurs !”

Il est venu donner des clés de réflexion aux étudiants pour qui, en tant que créateurs, il est essentiel de « s’autoriser », les amener à penser qu’ils ont l'autorisation et même l’autorité à créer des formes. Il leur a rappelé que ça passe par l’échec et l’erreur, que ça permet de revenir sur soi-même pour surmonter l’obstacle. Il a conclu et ouvert son intervention incitant à trouver le bon équilibre entre intelligence, liberté et autorité; s’impliquer avant d’expliquer.

Cette conférence s'inscrit dans le cycle réservé à tous les étudiants de 5e année d'Architecture Intérieure, de Communication et de Direction Artistique dans le cadre du cours de Brand curation conçu et conduit par Gilles Poplin, directeur de Penninghen.

© Penninghen

©Roberto Franckenberg 

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